Shaqtin’ A Fool : Tyson Chandler rentre dans l’histoire, le marcher rentre dans les mœurs
Le 19 déc. 2014 à 09:58 par Giovanni Marriette
Encore une semaine riche en belles conneries sur les parquets NBA, compilés ici par votre serviteur Shaquille O’Neal, qu’on ne remerciera jamais assez d’avoir trouvé cette merveilleuse idée qui ambiance désormais tous nos vendredis matins… On vous laisse découvrir nos heureux lauréats de la semaine, pile à la pause café.
Et on commence très fort avec un Tyson Chandler futur millionnaire puisque dépositaire du brevet du “sneaker’s block“… Si l’on se demande encore comment on a pu autant s’occuper d’une pompe au lieu de jouer au basket, on se demande surtout ce qui est passé par la tête du pivot des Mavs au moment d’envoyer valser la godasse de Mareese Speights en tribune. Un génie. Deuxième concurrent, le rookie croate Damjan Rudez qui oublie la règle du retour en zone en servant Roy Hibbert du mauvais côté de la ligne. Mais au fait, quelqu’un sait ce que Roy foutait là ? En tout cas la sanction est immédiate pour Franck Vogel… On enchaîne avec le sauvetage le plus dégueulasse de l’année par Marcin Gortat, qui s’écroule tel un saoûlard en fin de soirée en tentant d’aller récupérer un ballon qui traîne. Pas de ballon mais une belle honte pour le “Polish Hammer”…
Dans un autre style, admirez la mocheté de ce shoot de Steve Blake, gérant le chrono comme un Domenech géra ses troupes en 2010. Air-ball, perte de balle, perte d’honneur, le tiercé gagnant pour la caille-ra des Blazers… On termine en apothéose avec une magnifique foire aux marchers cette semaine : Mike Conley pour commencer, qui inspire d’ailleurs une belle impro de danse d’Andre Iguodala, puis Luol Deng qui pose tranquille 6 (6!!!!) (6!!!!!) appuis devant l’arbitre qui ne bronche pas. Ok ok… Et on finit en apothéose avec Corey Brewer qui profite d’une nouvelle règle qui permet de courir avec le ballon sans dribbler pour aller marquer. C’est facile le basket en fait.
La morale de la journée est donc que peu à peu, nous assistons à un virage important de notre sport chéri. Oui on peut jouer bourré, oui on peut balancer les pompes de l’adversaire en tribune, oui on peut mettre le ballon sous son maillot et courir. Sur ce, je pars de ce pas me présenter à la Draft. Bye.
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