Masochisme aigu : Brett Brown veut que l’on se souvienne positivement de ces Sixers ignobles

Le 28 nov. 2014 à 18:22 par Clément Hénot

Ils attendent des jours meilleurs, en même temps, ils ne peuvent actuellement pas être pires. Mais pour l’heure, les Sixers sont englués à la dernière place de la ligue et n’ont toujours pas gagné un seul de leurs 15 matches. Ils peuvent aisément gagner moins de matches que leurs homologues de 1972-1973 qui n’ont eu que 9 victoires.

Tant de sacrifices pour revenir sur le devant de la scène quelques années plus tard. Mais pour l’heure, seuls Michael Carter-Williams, Nerlens Noel et Tony Wroten ont été draftés au premier tour, K.J. McDaniels et Luc Mbah A Moute ayant été appelés au second tour. La franchise de Philadelphie s’est spécialisée dans la signature de joueurs non draftés ou dans la sélection de joueurs ne souhaitant évoluer pour l’équipe qu’en 2018 environ pour mettre à bien leurs envies d’auto-démolition. Bref, cette équipe est construite pour perdre, ça tombe bien, c’est ce que veut Brett Brown en attendant l’éclaircie.

“On croit tous en ce que nous faisons avec l’équipe. Même si on comprend tous ceux qui se demandent si on va trop loin et si on ne pouvait pas faire autrement.”

Brett Brown assure toutefois que c’est pour le bien de l’équipe s’ils sont actuellement aussi infectes qu’une tranche de maroilles au petit-déjeuner.

“Au vu de la façon dont se passent les choses et de la façon dont je veux que l’on se souvienne de moi. J’espère que les gens se souviendront de tous les sacrifices qui ont été faits pour parvenir à nos fins.

Pour l’heure, Sam Hinkie et Brett Brown peuvent se rassurer, leur équipe aurait à peine sa place en Pro B. Ils sont ceux qui ont les pires pourcentages à n’importe quel endroit du terrain, ils sont également ceux qui marquent le moins de points et qui perdent le plus de ballons dans la ligue. Heureusement que ces derniers ont bazardé les matches face aux Nets et au Magic pour ne citer qu’eux, et rester ainsi là où ils le souhaitent. Heureusement que des jours meilleurs sont censés arriver, avec un nouveau choix de Draft haut placé en 2015, sans oublier Joel Embiid et Dario Saric qui doivent encore débarquer. Non seulement ils tankent comme des cochons, mais ils tankent intelligemment en plus.

Par contre, les défaites s’accumulent actuellement pour les Sixers, Brett Brown prend son mal et sa thérapie en patience et doit accepter de squatter le fond du classement. Sans oublier qu’il doit également subir les railleries de toute la planète NBA.

source image : Philadunkia.com

source texte : Philly.com


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