Têtes brûlées : J.R. Smith flatté par sa comparaison avec Dennis Rodman

Le 03 oct. 2014 à 01:43 par Benoît Carlier

La semaine dernière, Phil Jackson avait comparé J.R. Smith à Dennis Rodman pour son attitude borderline sur et en dehors des parquets. Il n’en fallait pas plus pour que notre « Gérard » national se sente pousser des ailes. Cheers !

Arrivé à la tête des opérations basket chez les Knicks il y a de cela quelques mois, Phil Jackson essaye tant bien que mal de remettre un peu d’ordre dans une franchise au potentiel gâché au cours de ces dernières années. Très impliqué, le Zen Master va notamment instaurer son célèbre jeu en triangle dans la philosophie de jeu de New York. Un système exigeant qu’il tentera d’inculquer à ses joueurs par l’intermédiaire de son coach, Derek Fisher. Interrogé à propos du principal élément perturbateur de son effectif, Phil Jax a vite effectué un rapprochement entre J.R. Smith et Dennis Rodman, son ancien joueur du temps de son second Three Peat avec les Bulls de Chicago entre 1996 et 1998. Une comparaison qui a inévitablement touché une corde sensible chez la coqueluche de ces dames, « Gérard » Smith.

« La dernière fois que j’ai vérifié, Dennis Rodman avait quoi, trois, quatre bagues ? Je ne me sens pas du tout offensé par cela, c’est même un honneur. C’est un Hall of Famer, et être comparé à un Hall of Famer est quelque chose de très spécial. »

Bon, en fait « The Worm » c’est même 5 titres en carrière pour être exact (3 avec Chicago et 2 avec les Pistons). Mais ce que Smith feinte de ne pas comprendre, c’est que ce n’est pas pour ses qualités de gagneur qu’il a été comparé à Rodman mais plutôt pour son comportement agité, flirtant trop souvent avec les limites établies par la NBA voire même la loi. L’an dernier, le natif du New Jersey en avait fait voir de toutes les couleurs à ce pauvre Mike Woodson, si bien que notre Psy maison lui avait réservé une place à vie dans notre asile. De la consommation de marijuana aux menaces publiques envers Brandon Jennings sur les réseaux sociaux en passant par les lacets de Shawn Marion, le clown a délivré un spectacle parfait aux fans du Madison Square Garden en 2013-2014. Mais, nouveau management oblige, J.R. Smith va enfin devoir grandir un peu s’il souhaite continuer de parler des Knicks au présent et non pas aux temps du passé. En effet, on doute que Phil Jackson ne s’amuse très longtemps des facéties de son protégé, qui devra se plier à la nouvelle politique des Knicks sous peine de vite aller présenter son one-man-show dans un autre État du pays.

En attendant, « Gérard » profite de ses derniers jours de tranquillité pour étancher sa soif de curiosité. En visite sur un camp d’entraînement de l’armée américaine avec les Knicks à l’occasion d’un training camp, il en a profité pour visiter les lieux.

« J’avais plein de questions. Je voulais savoir à quoi ça ressemblait et comment ces hommes faisaient pour voir si j’en étais capable aussi. Sincèrement, je pense que je ne pourrais pas. Si je me lève à 5 heures du matin et je vais me coucher à 6 heures, je ne pense pas pouvoir tenir. C’est un style de vie différent. »

Difficile en effet de concilier une vie de clubber comme celle de J.R. avec la discipline de l’armée. À son plus grand désarroi, Smith restera donc du côté des civils, et se contentera de continuer d’admirer ces femmes et ces hommes qui assurent sa sécurité au quotidien.

« J’ai pu passer la sécurité. J’étais là ‘Hé mec, je viens en paix, je ne veux m’attirer aucun problème par ici’. Le type avait un gros AK-47 ‘Ouais, ok, si tu es cool avec moi, je serai bon avec toi’. »

À ce niveau là, il n’y a bien qu’un miracle de Phil Jackson ou Super Nanny qui pourrait encore le sauver…

Source : The New York Daily News | Image de couverture : ESPN


Tags : J.R. Smith
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