Andrew Wiggins s’installe pour un mois minimum à Cleveland

Le first pick de la dernière draft devrait signer son contrat avec les Cavaliers cette semaine. Cependant, on lui conseille de prendre une location avant de chercher à acheter une maison…

On a connu premiers choix de draft avec des débuts plus simples. En général, la franchise choisit avec précision un joueur avec qui elle voudrait bâtir un futur, et une relation stable sur plusieurs années. En gros, les Cavaliers, en choppant le premier choix de la draft, c’est un peu la bimbo, la fille magnifique, longues jambes, bien “en forme”, avec des yeux qui vous font tomber à la renverse. Bref, c’est la fille, en soirée, qui a tous les atouts de son côté pour choisir le mec qu’elle veut draguer. Tu peux pas lui dire non.  Dans cette histoire, le gros lot, c’est Andrew Wiggins, le joueur le plus attendu dans la ligue depuis LeBron James. Un mec avec des capacités athlétiques folles et un potentiel monstrueux. Le genre de choix avec qui chacun aurait envie de bâtir quelque chose.

Après des débuts parfaits, à base de petites attentions et de grandes déclarations, la routine s’installe plus vite que prévu. Et Cleveland décide de renvoyer des textos à son ex. Un certain mec exilé en Floride : LeBron qu’il s’appelle. Une belle histoire qui s’est finie brusquement. Et finalement, la décision tombe. L’ex revient à la maison et pardonne tout, même les déclarations pas franchement super classes de la bimbo, qui avait décidé de crier au monde qu’elle serait plus heureuse sans lui. Sauf qu’en NBA, comme dans la vie, les plans à 3, ça marche pas … ou peut être chez les mormons.

Et quand son ancien mec décide d’officialiser son retour par une lettre, vantant les qualités des membres de la famille de la bimbo de l’effectif, il oublie la nouvelle coqueluche en ville. Signe prémonitoire, simple oubli ou choix délibéré ? Ce qui est d’autant plus souligné que l’ex cherche à ramener un pote à lui, exilé dans le Minnesota, et avec qui il aimerait bien passer quelques soirées.

Bon, arrêtons là les analogies. On connaît les rumeurs, persistantes depuis le retour du King, concernant un possible départ d’Andrew Wiggins. On sait aussi que LeBron veut ramener Kevin Love de Minnesota. Et que dans les faits, l’échange ne se fera uniquement que si le first pick est impliqué.

Et l’information du jour, c’est que la signature du contrat de Wiggins devrait intervenir cette semaine, empêchant le trade du jeune prodige pour 30 jours. Concrètement, le trade n’aurait pas nécessité de période d’attente si seuls les droits avaient été échangés. À partir du moment où l’équipe le signe, ce laps de temps doit être respecté.

Rien n’indique que l’échange se fera ou ne se fera pas. Interrogé sur les rumeurs à son sujet, Andrew Wiggins répondait aux questions de Kurt Helin, de Pro Basketball Talk, samedi :

Je laisse mon agent s’occuper de tout ça. J’aime juste jouer au basket, et je sais que la NBA est un Business.

Lorsque le journaliste lui demandait s’il était difficile de répondre aux questions de ses proches sur le sujet, il répondait encore une fois simplement :

Non, pas du tout. Si c’est quelqu’un qui compte pour vous, que cette personne soit un ami ou membre de la famille, vous devez pouvoir leur dire ce que vous savez.

Le jeune joueur ne semble pas être inquiet, et conforte les propos de David Blatt dont nous vous parlions il y a quelques jours :

Je n’en sais pas plus que vous (ndlr : les journalistes), je vois les mêmes choses que vous à la TV.

Et alors que Chris Broussard avait indiqué que les Cavs étaient prêts à se séparer d’Andrew Wiggins et d’Anthony Bennett, les deux derniers premiers choix de draft, Chris Haynes de CSNNW tweetait l’inverse:

Cavs G/F Andrew Wiggins has not been made available to Wolves or anyone, multiple league sources tell @CSNNW. They’re not budging right now.

— Chris Haynes (@ChrisBHaynes) 19 Juillet 2014

L’arrière/ailier des Cavs, Andrew Wiggins, n’a pas été rendu disponible pour un échange avec les Timberwolves, ou qui que ce soit. Ils ne prévoient pas de l’échanger pour le moment.

L’histoire n’est sans doute pas terminée. Mais l’ancien joueur de Kansas a l’air d’avoir la tête sur les épaules, et a bien compris que la ligue est un business. Ça tombe bien, il risque d’y passer encore quelques années.

Source article : Bleacher Report

Source image : NBA.com