L’heure des regrets : Gregg Popovich culpabilise toujours de bencher son Manu Ginobili

Le 09 mai 2014 à 22:07 par Clément Hénot

Coacher en NBA peut être un véritable casse tête, et les rotations doivent très souvent être cohérentes et définies à l’avance afin d’éviter des guerres d’égo, Gregg Popovich n’a jamais réellement eu ce problème au sein de ses Spurs, même si selon lui, il se sent coupable vis à vis de son Argentin préféré, Manu Ginobili.

Le Coach de la saison 2013-2014 admet qu’il a toujours des remords lorsqu’il s’agit de faire débuter El Manu  sur le banc des remplaçants, et de seulement le faire entrer en cours de match.

“Cela fait 7 ans que j’ai pris cette décision, mais je me sens toujours coupable de le faire débuter en tant que remplaçant, mais je continue de le faire…”

Pourtant, ce schéma semble donner raison au stratège des Spurs, car Ginobili aura basculé vers le banc lors de la saison 2006-2007, et c’est cette saison que San Antonio aura glané un 4ème titre dans son histoire dans le sillage d’un Tony Parker en mode MVP. Ils auraient pu en gagner un 5ème l’an dernier, mais le match aura été trop long de 5 secondes, le temps pour Ray Allen de dégainer, et de faire filoche. Popovich, justement, avait tenté un coup de poker lors du Game 5 de ces Finals en propulsant Ginobili titulaire, alors qu’il passait à côté de la série.

De plus, le barbecue argentin, comme l’a affectueusement surnommé Jacques Monclar, aura terminé 3ème des votes pour le titre de meilleur sixième homme cette saison, et aura régulièrement été cité parmi les meilleurs joueurs qui viennent du banc en NBA. Toutefois, on imagine bien que le génial tacticien d’origine serbe doit effectivement se demander pourquoi il ne titularise pas son Ginobili, au vu du talent et de la longévité de ce dernier.

Sinon, lors de ce second tour, Ginobili en est à 7/24 aux tirs, dans cette situation, il serait judicieux de donner plus de remords à son coach adoré, même si les Spurs n’ont visiblement pas besoin de beaucoup plus que cela pour laminer de pauvres Blazers qui ne manquent pourtant pas d’envie.

source image : Full Scale Sports
source texte : Bleacher Report