Foutage de gueule : Mike Woodson est persuadé d’être le seul mec capable de coacher les Knicks

Le 17 avr. 2014 à 11:05 par David Carroz

La saison des Knicks est maintenant finie. L’heure de faire un bilan et de tirer les conséquences de cette année pourrie, pour mieux repartir l’an prochain. Malheureusement pour Phil Jackson, les moyens d’action sont limités, sans premier tour de draft, avec des joueurs surpayés donc difficilement transférables et sans aucune marge salariale. Un fusible est tout trouvé: Mike Woodson.

Il faut dire que le coach des Knicks a cristallisé une grande partie des critiques des fans new-yorkais, qui le jugent responsable (ou au moins ayant une grosse part de responsabilité) de la saison désastreuse qui se termine. Bizarrement, Mike Woodson ne partage pas cet avis, et alors que ses jours semblent comptés, il garde le cap et affirme être l’homme de la situation, le seul capable de coacher cette équipe, comme l’indiquent Al Iannazzone (insider pour Newsday Sports aux Knicks) et Alan Hahn (analyste des matchs des Knicks sur le réseau MSG).

Mike Woodson

Mike Woodson

Woodson sur son futur: “Est-il juste de me laisser partir? Je ne crois pas”

Mike Woodson: “Suis-je le gars pour le job? Je suis le seul gars pour le job.”

Au moins, pas de fausse modestie ou d’hypocrisie pour Mike Woodson. Il livre le fond de sa pensée. Sur le premier point, il faut reconnaitre qu’il n’a pas complètement tort. Est-ce juste de tout lui mettre sur le dos? Sûrement pas. Les tirs manqués, les mauvais choix, le manque d’implication… tout cela incombe aux joueurs. Mais le reste est pour lui. Cette défense horrible, des rotations minables, l’absence de responsabilité… il n’a pas su s’adapter à son job, et l’échec des Knicks est avant tout le sien. Et ses déclarations tout au long de la saison n’ont rien arrangé tellement il semblait à côté de la plaque et sans solution. Rien de personnel contre lui, Mike Woodson est probablement un bon gars, mais contrairement à ce qu’il pense, il n’est pas fait pour être l’entraineur de New York, en tout cas pas de cet effectif là.

Quand en plus on voit qu’il n’était pas forcément sur la même longueur d’onde que ses joueurs, à l’image de Carmelo Anthony reprenant son coach lors d’un temps mort ou d’Amar’e Stoudemire qui reconnait que l’équipe n’accrochait pas aux systèmes de Mike Woodson, difficile de croire qu’il soit l’homme de la situation.

Maintenant, Phil Jackson va devoir discuter avec Woodson et décider de son avenir. Il y a peu de chance qu’il soit à Big Apple, à moins que le “zen master” ne souhaite continuer l’aventure avec son coach, en lui refilant un adjoint pour gérer l’attaque en triangle. Avec la saison que les Knicks viennent de vivre, nous ne sommes plus à un coup foireux près.

Source: Bleacher report

Source image couverture: Frank Franklin II via Bleacher Report