Crise d’épilepsie assurée pour Rudy Gay : Dwyane Wade affole les statistiques !
Le 17 mars 2014 à 21:40 par Leo
Un constat à faire frémir notre cher Rudy Gay depuis son domicile replié en Californie. Traditionnellement fâché avec les chiffres, le numéro 8 des Sacramento Kings ne devrait en aucun cas tomber sur cette nouvelle sous peine de migraines chroniques…
En effet, alors qu’on le dit sur le déclin et qu’il ne semble jouer que lorsque bon lui semble, Dwyane Wade réalise une saison fantastique… en terme de pourcentage au tir. Fait unique depuis plus de 29 ans chez les arrières shooteurs, l’ancienne star de Marquette et figure emblématique du Miami Heat empile les paniers à plus de… 55,1 % au tir, une stat que même “His Airness” lui-même n’est jamais parvenu à égaler en saison régulière (seulement 53,9 % pour Michael Jordan en 1990-91). De plus, si on avait tendance à l’oublier, D-Wade mène sa catégorie pour la cinquième fois sur les six dernières années, uniquement devancé par Wilson Chandler en 2009/2010. Alors, tenir seul la dragée haute au-dessus des 54 %, voire 55 si cela en reste ainsi, confirmerait une régularité sans précédent pour l’illustre numéro 3 floridien de 32 ans.
“Ce serait quelque chose que je n’aurai jamais fait auparavant, alors ce serait incroyable”, expose un Dwyane Wade émoustillé par cette remarque statistique. “Je tire beaucoup de fierté de mon pourcentage de réussite, j’en ai toujours tenu compte. Je shootais à 49,6 % à l’université. Je voulais tirer à 50 %. J’essaye de prendre de bons tirs.”
Facteur prééminent de la réussite du Heat depuis son arrivée dans la Grande Ligue en 2003, l’apport du désormais vétéran Dwyane Wade n’est à passer sous silence sous aucun prétexte. Tiraillé ces derniers temps par les blessures et logiquement en retrait depuis la venue controversée de LeBron James en 2010, Wade garde une ligne de conduite irréprochable qui le conforte toujours autant dans les multiples joutes oratoires, ayant pour but de définir les meilleurs arrières de la ligue en activité. Et cette statistique vient, de fait, ajouter une touche colorée supplémentaire à sa superbe. Ça t’en bouche un coin, hein Rudy ?!
Source texte : Miami Herald