Celtics : amertume et remise en question après la défaite face aux T-Wolves

Le 21 oct. 2013 à 13:48 par Nathan

C’est bien peu de dire que la présaison des Boston Celtics est ratée. Avec 6 défaites en 7 matchs, c’est l’expérience du terrain qui vient renforcer le pessimisme concernant la qualité du jeu proposé par Jeff Green et Cie. Mais, après s’être pris une fessée hier soir contre Minnesota (104-89), ce n’est plus tellement la défaite qui dérange, mais la manière avec laquelle les hommes de Brad Stevens abordent les matchs.

En effet, il fallait voir le match d’hier soir pour prendre toute la mesure du problème : à Montréal, les T-Wolves, sous l’impulsion de Kevin Love (22 points) et Ricky Rubio (15 points et 7 passes), donnaient l’impression de pouvoir écraser les Celtics à tout moment. Un constat pas franchement enthousiasmant, qui a eu l’avantage de décanter les choses dans le vestiaire. Voyez comment Gerald Wallace, qui a surnagé avec 16 points, s’est exprimé sur l’attitude de son équipe :

“On a joué sans efforts. Les gars ont commencé à jouer de manière égoïste, alors que les adversaires étaient concentrés sur le déroulement du match. Ce soir on a juste fait face à une équipe qui voulait gagner plus que nous. On a eu des bons passages, mais quand ça a redescendu, ils étaient déterminés à gagner le match, et nous ne l’étions pas.”

C’est ce qu’on peut appeler un coup de gueule. Complètement impuissante face aux Wolves, la franchise de Boston semble donner raison, avant même que la saison ne commence, à ceux qui pensent que l’édition 2013-2014 des Celtics est déjà un échec. Le point positif, c’est que toute l’équipe a été touchée dans son égo, comme le montre Jeff Green, qui ne fait que renforcer le constat de Gerald Wallace :

“C’est clair et net : ils en voulaient plus que nous. On ne peut pas laisser les équipes nous marcher dessus… Je pense que ce soir, on a reculé dans notre courbe de progression. On ne peut pas penser que c’est la présaison, et qu’on peut jouer à moitié. Non, il faut être prêt à jouer.”

Au moins, il y en a un qui doit se satisfaire de ces déclarations d’après-matchs : le coach Brad Stevens, qui, s’il peut sans doute louer les réactions virulentes de ses soldats, n’en partage pas moins le même constat, en soulignant que c’est la régularité de l’effort qui fait défaut aux Celtics :

“Je pense qu’on a vraiment joué jusqu’à un certain point, et après on a pas été à la hauteur. Il faut qu’on soit meilleur sur les 48 minutes. Quelque soit le problème, il faut tous faire son auto-critique pour le trouver et le régler.”

On ne cesse de le répéter : déjà qu’a priori la saison va être longue pour Boston, la dernière chose qu’on veut voir, c’est que les Celtics perdent la hargne et la passion qui ont été, jusque là, leurs marques de fabrique, leur style et qui en ont fait une franchise historique. Rajon Rondo, reviens vite.

Source :  Boston Herald / Crédit image : Ap Photo


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