Bruce Willis n’a qu’à bien se tenir, Steve Nash est là pour lui faire de la concurrence. Le 5 juillet dernier, le meneur canadien arrivait à Los Angeles. Il y a 274 jours de cela, quand le double MVP débarquait dans la baie californienne, il ne devait pas se douter de la saison qui l’attendait…
Gêné par différentes blessures au cours de la saison, Nash a vécu un calvaire cette saison. Interrogé pour savoir si c’était la pire qu’il ait jamais vécu, le canadien a répondu :
“Cela fait longtemps que je joue, donc je ne peux pas me rappeler de toutes ses années. Mais celle-ci est véritablement frustrante. Peut-être est-ce à cause du manque de fraîcheur, mais elle apparaît comme la plus difficile, c’est certain.”
Après 17 saisons en NBA, Nash connaît peut-être là ce qui est communément appelé la saison de trop.
Nash s’est cassé la jambe gauche lors de son deuxième match avec les Lakers et a mis deux mois pour se rétablir. Le mois dernier, il s’est blessé au niveau de la hanche, souffrant des tendons depuis cette blessure. Il a d’ailleurs récemment reçu un traitement visant à diminuer cette douleur. Bref un vrai bonheur…
“J’ai juste essayé de laisser passer l’orage, de continuer à faire des efforts, et à m’entraîner pour aider l’équipe. Je pense que c’est ce qui m’a permis de reprendre directement après 7 semaines d’absence et seulement deux entraînements dans les jambes. Ce n’est pas une chose courante mais c’était grâce au dur labeur.”
Au delà des blessures, l’enfer que vit Nash cette saison réside dans les difficultés qu’ont connus les Lakers pour arriver à des résultats en adéquation avec ceux escomptés lorsque le double MVP avait rejoint L.A. Certes nous n’avons pas affaire à un film d’action avec explosion, perte et fracas à chaque instant. Mais la comédie dramatique hollywoodienne vaut tout autant son pesant d’or. Entre états d’âme des divers acteurs principaux, blessures à répétition et séries de défaites, le scénario offert a été un pur chef d’oeuvre. Un seul homme a toujours suivi la même ligne de conduite.
“Quand les choses vont mal dans l’équipe, je travaille dur et je fais tout pour m’améliorer et nous avons été meilleurs au mois de Février et de Mars. Aujourd’hui, les choses recommencent à aller de travers, il ne reste plus qu’à reprendre le travail. “
Les problèmes qu’ont rencontré les Lakers jusqu’alors ne semblent pas tous réglés. Mais qui sait, peut-être qu’une fin heureuse plus qu’improbable aujourd’hui soit à observer dans quelques semaines en hommage aux illustres films…
