Deron Williams et Kyle Korver veulent virer Billy Hunter

D-Will a été le premier a s’exprimer sur la situation du syndicat des joueurs, située au cœur de la polémique. Sa position est claire, il demande le remplacement du directeur exécutif du Nbpa.

En effet, ce dernier a clamé haut et fort vendredi “je pense qu’il faut du changement, du bas jusqu’en haut”. C’est le premier joueur à se saisir des évènements. Actuellement, le ministère du travail accuse Billy Hunter de mauvaise gestion de l’argent de la structure et d’avoir  reçu 25% d’augmentation de salaire depuis 2010. Pour garder son poste, Hunter devait faire valider son contrat par les deux tiers des joueurs, chose qui pour l’heure n’a pas été faite. Les joueurs peuvent donc décider de son départ à tout moment dans un contexte qui lui est de moins en moins favorable.

La polémique fait d’autant plus rage que le rapport du ministère du travail montre que Hunter a également utilisé plus de 100.000 dollars de fonds syndicaux pour acheter des cadeaux et voyages aux  membres du comité exécutif, y compris une montre à 22,000 $ pour Derek Fisher en Juin 2010.  Autre ombre au tableau,  Hunter aurait été à la recherche d’un placement financier entre 7-9 millions de dollars provenant du syndicat dans une banque ayant des liens avec son fils.

La NBA reste encore divisée sur le sujet car le président reste populaire. Pour Kyle Korver qui souhaite plus de transparence au sein du syndicat , l’implication des joueurs doit être plus forte, notamment chez les plus médiatisés. “On a besoin des gros calibres de la ligue pour fédérer le maximum de joueurs. On doit organiser des conférences téléphoniques et les représentants des joueurs doivent s’assurer que chacun sache ce qu’il se passe vraiment”, explique le shooter d’Atlanta. “Il y a déjà la perception que les joueurs sont muets, qu’on s’ intéresse pas vraiment à ce qu’il se passe tant qu’on touche notre chèque. Il y a des gars comme ça, mais la plupart ne le sont pas. On doit prendre une décision“. Les joueurs ont jusqu’au All-Star Weekend pour s’organiser, lire le rapprot du ministère du travail et prendre une décision.

Cette nouvelle controverse n’est que la dernière en date depuis le début du Mandat de Hunter qui a déjà connu deux lock out depuis 1996 .

Source Bleacher Report