Victor Wembanyama très discret dans la nouvelle défaite des Spurs face aux Clippers (124-99)

Le 21 nov. 2023 à 05:18 par Nicolas Vrignaud

Victor Wembanyama Spurs 13 novembre 2023
Source : NBA League Pass

Nouveau jour, nouvelle défaite pour les Spurs. 9e revers de suite pour les hommes de Gregg Popovich, dépassés dans tous les secteurs du jeu par des Clippers appliqués débordant d’envie. Victor Wembanyama n’a pas réalisé un grand match, avec seulement 9 points à 4/12 au tir. On a senti le Français un peu fatigué. Et le contexte collectif n’aide pas. 

Que dire ? Ces Spurs n’ont pas grand chose à offrir. Cette nuit, ils ont a nouveau pris une soupe face aux Clippers, à San Antonio, sans montrer de grande étincelle particulière dans le jeu. D’ailleurs, même la moindre lumière nous aurait fait plaisir. On est peut-être vache, car Keldon Johnson (22 points) et Cedi Osman (17 points) ont proposé de belles choses. Mais des “choses” individuelles. Car collectivement, il n’y a jamais eu de match.

Victor Wembanyama s’est lui plus illustré par ses deux contres respectivement infligés à James Harden et Russell Westbrook que pour son apport offensif. Le Français a paru parfois sur la réserve, comme fatigué. En même temps, Kawhi Leonard s’est occupé de lui et malgré la bronca réservée par le public local lors de son arrivée sur le terrain, le garçon s’est remarquablement débrouillé à l’heure de défendre le rookie des Spurs. Servi au large, ayant du mal à se positionner au poste bas, Vic’ n’a pas eu d’impact sur la rencontre. Ramesse s’est même permis de lui offrir un petit cours de danse. Au final, Wemby termine avec 9 points, 3 rebonds, 4 passes, 2 contres à 4/12 au tir. Une nuit très fade, la première à moins de 10 points depuis le début de saison.

Le SHAKE de Harden 🥶🥶🥶 pic.twitter.com/qA0qjk83Xf

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) November 21, 2023

Un match poussif dès le début de la deuxième mi-temps, une rencontre dont on a eu envie de voir le bout très tôt. Parce que les Spurs n’ont pas de repères, parce que rien ne va trop et que malgré les propos d’un Gregg Popovich optimiste après la rencontre, il n’y a pas de motif de satisfaction. L’absence de Devin Vassell est certes préjudiciable, elle n’est cependant pas un frein – sur le papier – à l’exécution de mouvements collectifs. Physiquement, San Antonio a subi la loi des Clippers. Paul George a mené Los Angeles offensivement (28 points).

Malgré la défaite, Gregg Popovich dit être satisfait par le match de ses joueurs. Il a salué leur compétitivité et leur exécution.

« Je vais bien dormir », assure-t-il.

— Benjamin Moubèche (@BenjaminMoubech) November 21, 2023

Victor paraît moins bien physiquement. On l’a vu subir les contacts, forcer des tirs extérieurs sans chercher à emmener le ballon proche du cercle. Pas d’excuses à trouver si ce n’est un manque cruel de motivation qui est plus collectif qu’individuel. Les neuf défaites de suite sont sans doute un facteur qui n’aide pas à vouloir se donner, et malgré toute la bonne volonté qu’on attribue volontiers au natif du Chesnay-Rocquencourt, difficile de faire avec un groupe qui lâche très (trop) vite les matchs. Un groupe dont il fait partie, et un mal dont il est tout autant responsable que ses coéquipiers. La réussite individuelle vient de la bonne santé collective. Rarement l’inverse. Prochain match dans deux jours face aux Clippers de nouveau, même heure, même endroit.


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