Les notes de Spurs – Raptors : Victor Wembanyama fait ce qu’il peut, mais il y a le 1er choix de la Draft 2024 à choper

Le 06 nov. 2023 à 01:41 par Clément Hénot

Victor Wembanyama Spurs Raptors
Source image : NBA League Pass

On ne change pas une équipe qui gagne, on ne change pas des noteurs qui notent. Cette année encore, la Team Notes de la rédac de TrashTalk tentera de vous partager ses bulletins le plus souvent possible, principalement le dimanche soir pour accompagner le Sunday Night Live des copains de beIN Sports. On part à San Antonio ce dimanche, pour la grande première de Victor Wembanyama en prime time !

Parce que c’était bel et bien l’attraction de la soirée en France : le premier match de Wemby à horaire acceptable pour nous autres européens. Et le numéro uno de la dernière Draft a excellé dans son registre… quand il a eu le ballon, car il ne faut pas oublier que les Spurs tankent encore cette saison, et que ce serait dommage de gagner des matchs en s’appuyant trop sur le plus grand prospect de ces vingt dernières années qui culmine à 2m25 de haut. Malgré une vingtaine de points d’avance au cours du match face à des Dinos dépassés, les Cow-Boys vont dilapider cet avantage et laisser Scottie Barnes et ses potes arracher une prolongation au cours de laquelle ils l’emporteront 123 à 116. Tout le monde tanke à San Antonio, même la sono, qui passe la Macarena alors que les Eperons perdent, ou encore une musique d’East Los FM que ton taxi qui t’emmène au sommet du Mont Chiliad sur GTA 5 écoute. Heureusement que la team notes ne tanke pas, car voici le deuxième bulletin de la saison.

Les stats maison de ce premier Prime Wemby c’est juste ici

Le focus sur la perf de Wemby c’est juste là 

# San Antonio Spurs

Zach Collins (4) : c’est du terrorisme de le laisser prendre 15 tirs par match même s’il a été relativement efficace aujourd’hui. Zach Collins reste un combattant de MMA qui vient sur les lattes juste pour l’odeur du sang et de l’essence. Tyler Durden en débardeur et avec un bandeau.

Victor Wembanyama (7) : avoir Victor Wembanyama dans son équipe revient à finir GTA en utilisant les codes ou à passer son baccalauréat avec son cahier de cours et ChatGPT ouverts à côté. Capable de contrer n’importe qui depuis Jupiter ou de réceptionner n’importe quelle passe façon “de toute façon il va bien trouver un moyen de l’avoir”. Il a été un peu oublié en fin de match, pour cause de nouveau premier choix de Draft à aller chercher en 2024.

Keldon Johnson (7,5) : un excellent début de match, quelques gros shoots en déséquilibre et des actions lors desquelles il pensait mettre ses Spurs à l’abri. Mais malgré son style de fou permis par sa manche gauche, il n’a pas pu éviter la défaite des siens et a dû rendre les armes. Keldon Corleone.

Malaki Branham (7) : propulsé titulaire en l’absence de Devin Vassell, Malaki Branham a été extrêmement propre et a probablement marqué des points dans la tête de Gregg Popovich. Il s’est même permis de poucave Jeremy Sochan, qui n’a visiblement pas respecté le plan de jeu de la dernière action du temps réglementaire. Branham bosse avec les fédéraux.

Jeremy Sochan (5,5) : on pensait avoir un regen physique de Dennis Rodman, on a finalement eu droit à une réincarnation basketballistique d’Al Thornton. Trop effacé en attaque et parfois dépassé en défense, il n’a pas suffisamment alimenté ses coéquipiers en ballons et surtout Wemby. Jeremy C’est cheum.

Cedi Osman (3,5) : peu inspiré en défense et parfois brouillon en attaque, il a même arraché le rebond qu’avait pris Wemby à la fin du temps réglementaire pour le dévier vers OG Anunoby, afin de laisser un boulevard au Raptors pour gagner. Le fameux boulevard Osman.

Doug McDermott (5) : depuis son arrivée dans la ligue, il fait exactement la même chose, à savoir tirer de loin, et plus personne ne remarque qu’il est là désormais. Doug McDermott est le petit pot dans l’entrée dans lequel tu mets tes piles usées, tes tickets de caisse de mai 2021 et tes trombones dépliés “juste au cas où”.

Tre Jones (5,5) : sa science de la mène a fait du bien aux Eperons mais il a été plutôt maladroit au tir. Un match à géométrie variable que l’on aurait pu dessiner de la main gauche pour le frère de Tyus.

Charles Bassey (4,5) : son entrée a fait énormément de bien aux Spurs, dans un registre d’éboueur de luxe. Un différentiel de +8 en 8 minutes. Sur 36 minutes, bah ça fait +36.

Julian Champagnie (5) : 1/3 aux tirs en 6 minutes. Sur 36 minutes, bah ça fait 6/18, soit un pourcentage d’ivrogne. Julian Champomy.

# Toronto Raptors

Jakob Poeltl (7) : a l’instar de ses coéquipiers, il a eu du mal à commencer. En première mi-temps, son blaze était celui d’un jeu désuet où on doit trouver le nom d’un joueur mystère. En deuxième mi-temps, il indiquait le plus haut sommet d’Autriche.

Pascal Siakam (3) : cela fait désormais trois ans qu’il fornique avec le plan de jeu et les finances des Raptors, qui cherchent à se débarrasser de lui depuis autant d’années et par n’importe quels moyens. Pascal Siakam est une punaise de lit.

OG Anunoby (6) : il a d’abord fait des cauchemars en français à force de se faire contrer par Totor, mais Anunoby a enclenché le mode “Real OG” au fil du match, au point d’arracher la prolongation pour guider les siens à la victoire. Pas traumatisé pour un sou, il a enchaîné les tirs de loin et les actions importantes. Le petit que t’as hagar reviendra te hagar comme on dit.

Scottie Barnes (8) : passé de Scottie Burne à Scottie Pippen en à peine une heure de temps. La tronche dans le seau pendant les premières minutes du match où il a eu du mal à digérer le whisky de la veille, il s’est réveillé et a pris le match à son compte pour permettre aux Dinos de revenir. Ses shoots de loin ont définitivement remis les Canadiens sur les rails . Sans lui, Toronto aurait probablement coulé dans un lac Ontario même gelé.

Dennis Schröder (7) : mode Coupe du Monde enclenché pour la Schröde qui a marqué ses paniers, a bien servi ses coéquipiers et a donné le tournis aux meneurs adverses. Dennis “La Malice” Schröder était en mode Beyblade ce soir.

Gary Trent Jr. (6) : “Bah qu’ils se mettent sur le trottoir les fashions, on bosse nous !” cette fameuse phrase du non moins fameux automobiliste de Paris pendant la Fashion Week n’aurait certainement pas pu s’adresser à Gary Trent Jr., de loin le meilleur joueur du banc des Raptors ce soir.

Gradey Dick (4,5) : le shooteur n’a pas mis dedans et a donc pêché là où il est attendu. Peut-on dire qu’il a bien porté son nom ? Et peut-on dire qu’on ne s’est pas trop foulés sur la vanne non plus ? Vous avez quatre heures.

Malachi Flynn (5,5) : un peu plus en réussite, la cinquième roux du carrosse a fait un bon passage sur le terrain. Malachi pas dans la colle.

Jalen McDaniels (4) : 0 points, 0/3 aux tirs, 0/3 de loin. Un menu McDo dans lequel on a oublié les sauces et enlevé les steaks, et les frites aussi tiens.

Otto Porter Jr. (5,5) : deux shoots lointains importants et toujours une défense correcte. A 53 ans, Otto Porter, qui n’a de “Junior” que le nom, repousse encore un peu plus l’âge de la retraite.

Voilà pour cette première de Victor Wembanyama en prime time. Pas le résultat que les Français auraient souhaité, mais bien la preuve que les Spurs vont redevenir les Spurs avec cet OVNI. On en redemande, déjà bien plus que du Jordan Poole en tout cas.