Joyeux anniversaire Chris Bosh ! Retour sur son career high de 44 points face aux Bucks

Le 24 mars 2023 à 17:28 par Louis Chokre

Pour célébrer convenablement son 39e anniversaire, retour sur la meilleure performance au scoring de l’ami Chris Bosh. Un joli 44 points et 12 rebonds face aux Bucks malgré la défaite. De quoi illustrer à la perfection l’ère des Dinos sous CB4.

Joyeux anniversaire Boshi. Certains s’en remémorent comme cette machine à double-double ayant souvent porté sur ses fines épaules les Raptors au début de sa carrière. D’autres s’en souviendront pour son passage au Heat et enfin, les fans des Spurs ont probablement des séquelles irréparables de ce rebond capté dans les mains du colosse en Finales NBA. Afin de célébrer son 3e  printemps, Trashtalk a décidé – ce qui en soi n’est pas une immense décision – de revenir sur ce jour lors duquel Chris Bosh était… au sommet de son art ?

20 janvier 2010. En déplacement à Milwaukee, les Raptors ont bien démarré la saison (21-21) et comptent étendre leur bonne série ce soir-là face aux Bucks. Les Daims, en difficulté en début d’année, savent qu’ils auront à faire à un joueur teigneux. Pour sa septième saison dans la grande ligue, Bosh tourne à 35 minutes par match et enregistre 24 unités et 11 prises à chaque sortie. Il sera d’ailleurs élu All-Star pour la cinquième fois de sa carrière. Mais Milwaukee sait qu’en cas de gestion de l’ailier fort, la victoire est acquise. Aux Raptors, Chris Bosh est loin d’avoir le supporting cast dont il allait hériter au Heat l’année suivante : ses meilleurs alliés sont un Hedo Türkoğlu sur le déclin, l’illustre Andrea Bargnani, premier choix de la Draft 2006 qui n’atteindra jamais l’espoir des scouts qui le comparaient à Dirk Nowitzki (oui oui !), et un jeune DeMar DeRozanrookie cette année-là. Ce dernier est déjà propulsé au rang de starter, mais trop inexpérimenté pour contribuer à faire gagner les Dinos.

De leur côté, les Bucks ne sont pas non plus au sommet. On note la présence du premier choix de Draft 2005, Andrew Bogut, ainsi que des gars comme Brandon Jennings et Luc Mbah a Moute.

Dès les premières minutes, les intérieurs des Bucks se mordent les doigts à essayer de défendre sur ce géant aux doigts de fée. Tirs à mi-distance, post-up, parfaite vista quand un coéquipier est ouvert, Bosh leur fait la totale. L’intérieur ne chôme pas non plus en défense. Long, il gêne allègrement les déplacements de ses adversaires et se retrouve souvent entre les lignes de passes. À la mi-temps, CB4 compte déjà 22 points et un plus/minus de +16. Pris à deux après la pause par Carlos Delfino et Andrew Bogut, rien n’y change. Bosh continue sa mixtape.

Malgré cela, Toronto galère, dominé aux rebond par Bogut. La rencontre se tourne en un face-à-face entre les deux stars. Les Daims tyrannisent les Dinos, et restent devant au score pendant la quasi entièreté de la rencontre. Mais à l’approche de la fin, les espoirs renaissent. Chris Bosh porte les Raptors à un petit point des Bucks avec 2 minutes et 34 secondes à jouer. Mais un run de 7 à 0 en faveur de Milwaukee achève leur remontée. Score final : 107 à 113. Chris Bosh, malgré la perf XXL à 44 points et 12 rebonds, n’a rien pu faire de mieux. 

Un match à l’effigie des Raptors des années 2000. Cette saison s’avérera être la dernière de Chris Bosh avant que ce dernier ne décide d’emporter lui aussi ses talents du côté de South Beach