Stephen Curry lâche 41 points sur les Wizards : un leader et des seconds couteaux impliqués, celle-là fait du bien

Le 17 janv. 2023 à 01:14 par Arthur Baudin

Stephen Curry
Source image : NBA League Pass

C’était intense, un poil irrégulier, mais le finish valait le détour. Ce lundi, les Warriors se sont payés un bien heureux MLK Day en s’imposant 127 à 118 à Washington. Des relais entre les différentes options offensives, du très bon, du Letton, et de belles surprises en sortie de banc : par ici le débrief.

La jolie boxscore maison, c’est par ICI !

« Draymond a été incroyable dans le 4e quart-temps. Jordan Poole l’a été en première mi-temps… ». Une analyse du Chef qui résume assez bien la dispersion des individualités, réunies en une seule équipe quand cela comptait le plus. Au fil de la rencontre, on a eu l’impression de pouvoir compter sur l’un mais pas sur l’autre, puis sur l’autre mais pas sur l’un : et zou, les Warriors sont redevenus les Warriors avec un 34 à 25 dans le dernier quart-temps. Et zou, Kristaps Porzingis trop esseulé, a dû laisser filer la rencontre sous la brutalité des gros daggers (on dit « daggers » mais on prend un peu large) de Draymond Green. Vraiment violent pour le coup, que de se faire assassiner par un type qui squatte pour dégainer. Bref, rien n’a changé, quand les Warriors accélèrent beaucoup sont largués.

Le Chef et Jordan Poole se sont branchés sur la même multiprise : cumul de 73 points à 24/48 au tir, 14 rebonds et 8 ballons perdus. Ils ont fait le match et son décor, pour finalement permettre aux Warriors de se relancer après quatre défaites en cinq matchs. Et on ne parle pas du “meilleur” match de Stephen Curry cette saison. Loin de là. Le fils de Dell n’a tiré « qu’à » 43%, ce qui reste assez éloigné de ses 49% syndicaux. Pour autant, la victoire s’est dessinée autour de lui. Il en a planté un gros, Jordan Poole aussi, et n’a pas dénaturé ses role players en stérilisant les offensives par la monopolisation du ballon. Ça pour un vétéran, c’est à souligner.

« Stephen Curry, c’est le Michael Jordan moderne. »

– Steve Kerr, en conférence d’après-match

Cela a permis aux deuxièmes lames de se faire – et surtout de nous faire – kiffer. Victoire de seulement neuf points et pourtant… un plus/minus de +36 pour Anthony Lamb ! 10 points et 5 rebonds, y’a pas que les stats dans la vie, y’a le hustle aussi. Ailier de qualité, assez clinique au tir et dans ses prises de décision, doit step-up en défense pour devenir le back-up idéal d’un contender. Bon y’a quand même pas débat, les Warriors doivent absolument garantir le contrat de ce non-drafté de 24 ans. Il a tout juste 60 matchs NBA dans les jambes et fait preuve d’une grande audace. Pas peur de dégainer en fin de chrono, ni de prendre ses un-contre-un quand le ballon tourne un peu trop.

Plein de compliments qu’on envoie aussi à Donte DiVincenzo. Maladroit de loin (0/4 du parking) mais teigneux et pas allergique aux drives. C’est chouette qu’il ne se cantonne pas qu’à ce rôle de rouquemoute qui dégaine. De la départementale à la NBA, se rapprocher du cercle a toujours été ce que l’on a fait de mieux pour reprendre confiance. Donte l’a compris.

Ton of Warriors (Steph Curry) fans in DC today. Here’s the crowd reaction after this jumper gave him 39 points. pic.twitter.com/GpYaGAmiMD

— Anthony Slater (@anthonyVslater) January 16, 2023