Lol : Bradley Beal est resté aux Wizards car “il n’y avait pas d’équipe sur le marché”

Le 05 déc. 2022 à 14:03 par Alexandre Taupin

Bradley Beal 10 octobre 2022 Wizards TrashTalk Fantasy League
Source image : YouTube

Prolongé au prix fort par sa franchise de Washington à la dernière Free Agency, Bradley Beal a visiblement considéré toutes ses options au moment de décider de son futur. Petit problème, aucune équipe jouant le titre ne semblait lui courir après. Enfin… selon lui.

5 ans, 251 millions et même une claude de no trade en prime, Bradley Beal s’est mis bien au moment de signer un nouveau deal avec les Wizards l’été dernier. Un contrat béton qui verrouille l’avenir de Bealou à D.C. sur le long terme pour le meilleur ou pour le pire. Toutefois, ce scénario aurait pu ne pas exister. En effet, l’arrière aurait très bien pu décider de laisser la Capital One Arena derrière lui et rejoindre un autre projet. Invité ce samedi du No Chill with Gilbert Arenas podcast, et au micro de ce dernier, la star des Wizards a confirmé qu’il a bien envisagé de quitter son équipe de toujours cet été, sauf qu’aucune offre ne semblait répondre à ses critères.

“Il n’y avait pas d’équipes sur le marché. Je suis juste franc. Je ne pouvais aller nulle part ailleurs en me disant : “Oh, je peux aller gagner”. C’était des équipes qui, en termes de stratégie, ne correspondaient pas ce que je voulais. Donc, de manière réaliste, je ne dirais pas que ma main a été forcée, mais c’était [rester à Washington, ndlr] ma meilleure décision et ma meilleure option sur la table à ce moment-là.”

D’un point de vue gros sous, il est vrai que beaucoup de contenders étaient un peu à sec à la dernière Free Agency mais on sait aussi comment ça se passe. Si une franchise ambitieuse avait vraiment eu envie de tenter le pari Beal, il aurait été sans doute possible de monter un sign and trade ou de trouver un moyen. Miami par exemple a souvent été dans le rouge financièrement mais a trouvé des techniques pour faire venir un Jimmy Butler ou un Kyle Lowry. Quand on veut, on peut souvent. La question c’est est-ce que ces équipes avaient vraiment envie de se saigner pour un joueur, talentueux certes, mais qui n’a jamais vraiment mené Washington vers les hautes sphères, ne serait-ce que dans sa Conférence ? Pas sûr. Il faut peut-être aussi se dire que Beal n’aurait pas eu le même rôle chez un gros calibre. Du côté de Poudlard, il est l’alpha dog mais à L.A., Miami, Philadelphie ou autres, il n’aurait été qu’un bras droit. Un rôle de leader qu’il semble quand même chercher si on croit ses remarques.

“Tout le monde ne vous donne pas une voix au sein de l’organisation. J’ai une voix ici.”

Choix du cœur, choix du portefeuilles, seul vrai choix, dur de vraiment décrypter la dernière Free Agency de Bradley Beal mais on sent que le All-Star n’est pas resté à D.C. juste pour les beaux yeux des fans. À 250 millions en même temps… 

Source texte : No Chill with Gilbert Arenas Podcast