Anthony Davis pourrait être échangé par les Lakers : le départ de Russell Westbrook reste une priorité, mais l’Unibrow n’est plus intouchable

Le 07 nov. 2022 à 16:37 par Arthur Baudin

Anthony Davis Lakers 11 novembre 2021 pari programme
Source : NBA League Pass

C’est la petite bombinette de ce début de semaine. Au lendemain de la défaite des Lakers contre Cleveland, des bruits de couloir placent Anthony Davis sur la pile des joueurs laissés disponibles par la franchise californienne. Après trois années d’immuabilité, la colonne vertébrale des Lakers pourrait enfin être bouleversée.

Un bilan de deux victoires pour sept défaites, une équipe bâtie dans la panique, des tireurs à 3-points qui ne mettent pas un 3-points, une base « All-Starisée » qui ne parvient plus à tirer le collectif vers le haut. Si LeBron James est intransférable, dans un récent podcast, Bill Simmons de The Ringer a déclaré qu’Anthony Davis pourrait être disponible via un échange. Les trois arguments retenus par l’insider pour justifier cette info sont les suivants : le départ des Lakers est cataclysmique, l’état de santé de l’ailier-fort ne lui a permis de jouer que 76 matchs sur les deux dernières saisons, et Davis est le meilleur asset dont dispose la franchise pour correctement réentourer LeBron James.

Cette possibilité de laisser partir l’octuple All-Star n’est toutefois qu’un « plan B ». L’échange de Westbrook reste la priorité absolue sur Hollywood Boulevard. Mais la franchise californienne peut-elle réellement en tirer quelque chose de valuable ? C’est là qu’un éventuel départ d’Anthony Davis gagne en crédibilité, histoire de réparer un collectif qu’un seul renfort ne pourrait pas réparer. Tu récupères deux ou trois joueurs intéressants, comme Myles Turner, Buddy Hield ou Chris Duarte aux Pacers, puis tu croises les doigts dans l’espoir que la mayonnaise prenne. « Ouai mais TrashTalk, lâcher Chris Duarte pour un joueur finito, sérieusement ? ». On parle d’un poste 5/4 de “seulement” 29 ans qui fait partie des 75 meilleurs joueurs All-Time (non, mais sur le papier oui). C’est pas le dernier des zouaves hein. Son profil de terreur des raquettes montée sur pilotis est un vrai pari, d’accord : bien courageuse – et possiblement heureuse – la franchise qui le prendra.