Quinn Cook s’engage pour une saison avec les Kings : elle est là, la concurrence de Matthew Dellavedova pour le spot de 3e meneur

Le 09 août 2022 à 14:08 par Arthur Baudin

Quinn Cook 16 janvier 2020
Source : NBA League Pass

Matthew Dellavedova il y a une semaine, Kent Bazemore hier, Quinn Cook aujourd’hui : les Kings font dans le recyclage de profils qui pourraient – dans un monde où tous les paris aboutissent – dépanner en sortie de banc. Pour ce dernier, ce contrat d’une saison est l’occasion de se relancer après un exercice 2021-22 passé à savonner des pères de famille en G League. Débrief.

La dernière fois qu’on l’a vu – ou du moins qu’il nous a marqués – Quinn Cook demandait au bus des Lakers de faire demi-tour après l’avoir oublié à la salle. Une incroyable anecdote tirée de l’euphorie d’un titre, qui laissait à nos mémoires le souvenir d’un joueur bon vivant, pas forcément le plus en vue sur un terrain de basket. Et pour cause, sa dernière apparition sur un parquet NBA remonte au 27 mars 2021, dans une défaite de ses Cavaliers à Los Angeles. Il avait inscrit 9 points en 15 minutes de jeu. Derrière ? Tirage de rideau, écran noir, puis une signature avec les Stockton Kings – franchise de G League affiliée aux Sacramento Kings – en février dernier. En onze matchs dans l’antichambre, Quinn Cook a claqué des moyennes de 23.5 points à 52% au tir dont 44% à 3-points, 4.9 rebonds et 5.9 assists. C’est bien, mais pas assez pour prétendre à un contrat de 180 millions sur cinq ans en NBA. Tant mieux, ce n’est pas ce à quoi il prétend. Selon les infos de Marc J. Spears d’ESPN et Andscape, Quinn Cook et les Kings se sont mis d’accord autour d’un contrat liant le meneur à la franchise californienne pour une saison. À force de balancer des « League him ! » sous les tweets relatant ses grosses performances en G League, le meneur a retrouvé franchise NBA à son pied.

La couleur du maillot reste la même, seul le prestige change. Sous l’étiquette des Stockton Kings, Quinn Cook a beau n’avoir jamais topé un match à 30 points, sa constance et sa propreté ont forcé Monte McNair à faire le pas avant la concurrence. Si ce n’était pas à Sacramento, le meneur de 29 ans aurait probablement trouvé un autre pied-à-terre en NBA. Mais sa réputation retrouvée ne garantit pas pour autant à Quinn Cook une place dans le roster final de Mike Brown. Son contrat, vraisemblablement non garanti, n’ira à son terme que s’il parvient à griller Matthew Dellavedova dans la course au spot de 3e meneur, derrière Davion Mitchell et De’Aaron Fox. Une tâche ardue puisque l’Australien, loin d’être grillé, n’a “que” 31 ans et non 47 comme laisse à penser la date de ses derniers haut faits en NBA. L’impression que c’était il y a 10 ans qu’il donnait son corps à la science sur des giga plongeons dans les travées de la Quicken Loans Arena. Bref, cette concurrence ne pourra faire que du bien au camp d’entraînement des Kings, dont les dernières saisons ont trahi le caractère trop « soft ». Pour concurrencer les autres franchises, une équipe a d’abord besoin de concurrence en son sein. D’où est-ce qu’on sort ça ? Sylvain Mosson, 52 ans, coach des écureuils de Noirmoutier de 2011 à 2017 (Seniors départemental 2).

The Lakers were never the same since their team bus left Quinn Cook after winning the title pic.twitter.com/Fyn7cS7I0M

— NBA Memes (@NBAMemes) August 9, 2022

Aller piocher deux vieux pas vraiment vieux pour tenter d’animer une sortie de banc à prix réduit, c’est ce qu’on appelle une tentative de malinerie à Sac Town. En espérant que les articulations se dérouillent, et qu’une concurrence saine entre Dellavedova et Cook influe sur la mentalité du groupe.