Les Pelicans trop solides pour les Spurs : le Smoothie King Center a vibré, New Orleans est à une victoire des Playoffs !

Le 14 avr. 2022 à 06:43 par Giovanni Marriette

Gregg Popovich 14 avril 2022
Source image : NBA League Pass

Dans le deuxième match de ce play-in tournament 2022 à l’Ouest, ce sont donc les Pelicans de Willie Green qui ont pris le meilleur sur les Spurs d’un Gregg Popovich qui coachait peut-être là le dernier match de sa carrière. Plus de talent, plus de gnaque et une salle bouillante, c’en était trop pour la jeunesse texane qui peut nourrir des regrets sur ce match mais qui peut tout de même être fière de sa saison.

Les stats maison de la corrida de Louisiane c’est juste ici !

Ils y auront cru, un peu, mais au final les Spurs se sont inclinés cette nuit face à une équipe de basket qui était tout simplement meilleure que la leur. Difficile donc d’avoir des regrets ce matin, car à y regarder de plus près la troupe de Willie Green a une vraie gueule d’équipe de Playoffs, mais ça il faudra encore le prouver demain soir à 4h du matin face aux Clippers. Un match auquel ne participera évidemment pas Zion Williamson, lequel a été entrevu en train de claquer des 360 avant le match puis courtside pendant la rencontre avec une chaîne de la taille du Vatican.

Pendant ce temps-là, Zion… https://t.co/QbOYmLXhl4

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J’ai pas les mots pour cette chaîne… pic.twitter.com/tTsnSOZ3NY

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Mais revenons au basket. Le match de la nuit ? Une victoire sans trop se faire peur mais non pas sans efforts, rendue possible tout d’abord par un début de match solide et porté par un Brandon Ingram très vite dans le bain, n’est-ce pas Zach Collins.

Brandon Ingram a dit BONJOUR pic.twitter.com/gUX1JqJt4v

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Premier quart pour se chauffer, BI puis C.J. McCollum prennent les choses en main en attaque, logique, et en face les Texans tiennent grâce aux shoots extérieurs de Devin Vassell, qui confirme sa grande forme du moment et qui se présente comme l’option offensive numéro 1 des Spurs. Étonnant, un peu, mais un constat logique compte tenu de la petite forme de Keldon Johnson (0/7 au tir à la mi-temps) et de Dejounte Murray, à côté de ses pompes roses avant la pause et très vite en foul trouble donc absent une très grosse partie de la première mi-temps. Dejounte Murray qui avait déjà tiré à blanc l’année passée lors de ce même play-in avec un 4/17 dommageable face aux Grizzlies, et qui rajoute ce matin un… 5/19 sur son CV spécial barrages, pas terrible mais comment en vouloir à celui qui a porté San Antonio sur ses épaules si dessinées toute la saison. Manque de leaders donc côté Spurs, la rentrée de Lonnie Walker IV fait du bien car la titularisation couillue du très jeune Josh Primo ne donne pas grand chose, alors qu’en face les Pelicans voient au deuxième quart-temps un C.J. McCollum prendre totalement feu et rejoindre les vestiaires avec 27 pions à 10/12 au tir, grâce à un alliage foootwork all-time / poignet trop chaud insoluble pour la défense des Spurs. En attaque ça rigole, en défense aussi car deux hommes haussent le ton dans leur partie de terrain, ces messieurs les rookies Herb Jones et Jose Alvarado, intraitables et terriblement agressifs, la cerise sur le gâteau étant que les deux gamins valident leur excellent travail en attaque, notamment Jojo qui claque trois tirs du parking avant de faire exploser la salle sur une action qui résume assez bien le deuxième quart.

L’AMBIANCE pic.twitter.com/0ddMrkfWYD

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Les Pelicans mènent de 11 à la mi-temps, Gregg Popovich claque peut-être le dernier speech de sa carrière à la mi-temps, speech qui a pour conséquence de réveiller… Jonas Valanciunas, allons bon, qui se transforme au troisième quart-temps en espèce de Kareem Abdul-Jabbar lent et gominé. La Lituanie de Jonas envahit l’Autriche de Jakob Poeltl qui prend alors une sauce internationale sur cinq ou six minutes, et très vite l’écart grimpe et semble indiquer que le match sera peut-être terminé officieusement avant l’heure officielle. Les vingt pions sont frôlés mais San Antonio parvient à faire semblant de rester dans le match, non pas grâce à Dejounte Murray mais plutôt de par la réaction de Poeltl qui résiste enfin à la grande jaunasse, alors que Keldon Johnson a également musclé son jeu tel un Robbie Pires, alors que Devin Vassell enchaine les pétards longue distance. Malheureusement pour les Texans mais en toute logique néanmoins, pas assez de solutions en attaque pour Pop, personne pour prendre réellement le lead, et en face les killers ne manquent pas et Herb Jones se chargera pour sa part de durcir le jeu jusqu’au bout de la nuit alors que Brandon Ingram passera pour un KD maison à de multiples reprises.

Le Smoothie King Center explose, victoire méritée et direction Los Angeles vendredi soir pour affronter les Clippers pour une place en Playoffs. Un match à la portée des hommes de William Vert mais attention, car en face c’est un autre genre d’expérience que possèdent les Californiens. Pour les Spurs ? C’est la fin officielle d’une saison étonnante, une saison de tous les records pour Gregg Popovich, une saison de All-Star pour Dejounte Murray, mais une saison qui annonce peut-être le plus grand virage de la franchise depuis vingt-cinq ans.