Patrick Beverley était en FURIE contre les Clippers : interceptions, défense acharnée… chez nous on appelle ça un poison

Le 13 avr. 2022 à 10:31 par Nicolas Vrignaud

Pat Beverley 13 avril 2022
Source image : NBA League Pass

Oh là là, ce match qu’a pondu Patrick Beverley cette nuit ! Auteur d’une performance plutôt banale statistiquement, le meneur s’est imposé dans la rencontre par son acharnement défensif et son envie de gagner contagieuse. En même temps, il fallait bien ça car Karl-Anthony Towns était visiblement défoncé à la poudre lunaire.

On connaît bien Pat’ Bev’, le joueur qu’il vaut mieux avoir avec soi que contre soi, le genre de bonhomme qui en fonction de ton maillot, couvrira tes arrières ou te fera passer 48 minutes d’enfer. Et bien ce théorème s’est à nouveau vérifié cette nuit dans ce match capital entre les Wolves et son ancienne équipe des Clippers. “Quatre ans passés chez vous ? Pas mon problème, ce soir je vous enterre”. Si le Patoche avait pu glisser des mots avant le match à ses anciens coéquipiers, ça aurait sans doute été de ce style. Enfin il l’a fait après la rencontre en live Instagram, et spoiler on est sur une très, très bonne note de trashtalking (“Weak a** Clippers !“)… Ce qui fait évidemment plaisir à toute la maison. Plus sérieusement, le match de Beverley a été grandiose, dans son propre style bien entendu : défensivement, il a été un cauchemar pour les Clippers. Quand vous dégommez un mec en ne lui laissant aucun répit lors de son attaque, et bien ça se ressent sur la possession qui suit, et ça a parfois fait la différence cette nuit. En plus, si vous laissez l’opportunité à Patou de chiper le ballon, d’une, il plonge, et ensuite vous en prenez plein les oreilles parce que le bonhomme aime bien faire savoir quand il est content sur le terrain. Et en preuve ultime que le garçon a fait un grand match, c’est lui qui chourave à Paul George la balle qui tue la partie définitivement.

Et sur le parquet justement, heureusement qu’il y était. Certes, les Wolves ont pu compter sur un grand Anthony Edwards et un D’Angelo Russell sérieux, mais le chef de file de cette équipe, Karl-Anthony Towns, était lui sur une autre planète. Et pas en bien hein, car entre des paniers faciles qui sont manqués, des pertes de balles, une motivation un peu naze… Bref, vous l’aurez compris, le chat a été un fardeau pour les Loups. Heureusement donc qu’un garçon était là d’une part pour faire le travail défensif, mais aussi pour prendre le leadership en main et guider le groupe vers la victoire. En début de saison déjà, Pat’ avait pris la parole dans le vestiaire pour demander aux siens quels étaient les objectifs du groupe après un mauvais départ en régulière. La plus-value d’un garçon comme ça est justement là, car il ne compte pas ses efforts pour un groupe qu’il cherche toujours à préserver et à tirer vers le haut.

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Chapeau le Bev’ ! Cette nuit, il a aidé à emmener les siens vers une seconde participation en Playoffs depuis… 2004. Et ça, c’est un réel exploit qui permet déjà d’inscrire son nom dans la franchise du Minnesota. On espère maintenant que Patoche va conserver son rythme, car ce sont les Grizzlies qui se présenteront samedi, et c’est pas le même genre de poisson. 


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