Le Clutch Challenge, mais c’est quoi ce truc : zoom sur le concours de tirs de ce soir, prévu en parallèle du Rising Stars

Le 18 févr. 2022 à 14:20 par Loic Duthoit

Clutch Challenge 18 février 2022
Source : NBA League Pass

Vous rêviez de voir Evan Mobley reproduire le shoot de Ray Allen dans le corner lors des Finales 2013 ? Quelle drôle d’idée. Ce vœu sera pourtant exaucé cette nuit durant le “Clutch Challenge”. Ce petit show aura lieu juste avant la finale du Rising Stars, on vous explique tout !

Le Rising Stars Challenge change donc de formule cette année, pourquoi pas. Pour l’édition 2022 on aura cette fois-ci droit à un petit tournoi à quatre équipes composées de rookies, de sophomores et même de joueurs de l’équipe de G League Ignite. Une autre nouveauté ? Huit de ces gamins ont en sus été sélectionnés pour participer au Clutch Challenge. Ils ont été repartis en équipes de deux, la première team étant composée de Tyrese Haliburton et Desmond Bane, la deuxième de Scottie Barnes et Jonathan Kuminga et une troisième d’Evan Mobley et Josh Giddey, alors que le dernier duo viendra de la Team Ignite avec les prospects Fanbo Zeng et Michael Foster Jr.

Rising Stars at All-Star Weekend will have a “Clutch Challenge” in middle of Games 2 and 3 where eight NBA and G League Ignite players are divided into four teams of two and make five baskets from locations of iconic NBA playoff shots. https://t.co/nL7QBw28Up

— Shams Charania (@ShamsCharania) January 25, 2022

Les règles ? Elles sont simples et plutôt cool. Le NBA a choisi cinq spots en rendant hommage à quelques shoots légendaires et l‘équipe qui rentre les cinq shoots le plus rapidement remporte le challenge. Le premier duo a une minute et trente secondes pour réussir, et s’ils mettent moins de temps ils définissent un nouveau chronomètre à battre pour les équipes suivantes. Toi, au fond, écoute. Admettons qu’Haliburton et Bane mettent 50 secondes pour rentrer les cinq shoots, le chrono des équipes suivantes sera alors fixé à 50 secondes et ainsi de suite jusqu’à ce que tout le monde soit passé et qu’il ne reste qu’un vainqueur. Il y a toutefois une règle supplémentaire et aucun joueur ne pourra shooter deux fois d’affilée. En bref, qu’ils réussissent ou qu’ils ratent les deux coéquipiers devront sans cesse se relayer dans leurs shoots.

La NBA continue de fêter son anniversaire à travers ce concours et les cinq spots définis par la ligue correspondront donc à des grands shoots de joueurs du Top 75 NBA. Le premier ? Dans la raquette, à l’endroit où Magic Johnson avait placé son baby hook lors des finales 1987 contre les Celtics de Larry Bird. Cette action avait donné un point d’avance aux Lakers à deux secondes de la fin et avait été un tournant pour mener les Pourpres et Or vers le titre. Charles Barkley sera ensuite mis à l’honneur avec un tir à mettre en tête de raquette, pour rappeler celui qu’il avait planté sur la tête de l’Amiral David Robinson lors des Playoffs 1993, mid-range salvateur qui mettait fin à la série en donnant deux points d’avance à Phoenix à moins de deux secondes de la fin de la rencontre alors que ces derniers menaient déjà 3-2. Viendra alors le shoot le plus difficile puisqu’il faudra reproduire le tir complètement inconscient que Damian Lillard avait planté sur la truffe de Paul George en 2019 pour envoyer OKC en vacances.  Si le défi de Logo Lillard est réussi ? Les participants pourront ensuite s’avancer sur l’aile droite de la ligne des 3-points où Reggie Miller avait assommé les Bulls en 1998. L’action est mythique, Reggie bumpe Michael Jordan comme un cochon pour se démarquer avant de planter un 3-points monstrueux qui fait revenir son équipe à égalité dans la série. Last but not the least, toutes les télévisions de San Antonio s’éteindront ensuite, au risque d’être violentées à grands coups de masses dans un élan de rage digne de Mohammed Henni après une énième défaite de l’OM. On apprécie le sadisme de la NBA qui a gardé le meilleur pour la fin puisque vous l’avez compris, le Clutch Challenge se terminera sur un pull-up depuis l’endroit où Ray Allen a assassiné les Spurs en 2013. Le storytelling est donc parfait, ne reste plus qu’à attendre pour regarder des gamins bourrés de talent enchaîner les switchs.

Comme souvent la NBA a bien fait les choses. Le mélange entre concours à 3-points très sérieux et délire de gosse qui reproduit les actions de ses idoles sur le panier de basket de son jardin est franchement sympa. On a hâte de voir à quoi tout cela va ressembler, concrètement, mais il y a de l’idée, en tout cas.