Eric Collins, la voix bien street des Charlotte Hornets : parce que le commentateur contribue aussi à ramener la hype à la maison

Le 28 sept. 2021 à 12:10 par Clément Hénot

Eric Collins Hornets
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Buzz City, ce surnom donné à la ville de Charlotte sur certains maillots des Hornets, semble prendre tout son sens lorsque l’on évoque la franchise. On peut penser à beaucoup de choses en pensant à cette hype, mais pas forcément au désormais célèbre commentateur Eric Collins, rempli d’énergie et de spontanéité. Projecteurs sur la carrière d’un gars qui s’est très vite imposé dans le paysage des commentateurs.

Depuis quelques saisons déjà, les Hornets sont l’une des franchises en vogue de la NBA. Depuis le retour aux sources après la période Bobcats, qui a coïncidé avec le changement de nom des Pelicans de la Nouvelle Orléans, cette période a permis aux anciens de ressortir tous leurs survêtements et jerseys de l’époque Larry Johnson, Alonzo Mourning, Muggsy Bogues and co.. La franchise est également détenue par un certain… Michael Jordan, pas besoin de vous faire les présentations on imagine. Très bien. Niveau joueurs, l’arrivée de Gordon Hayward, l’un des free agents les plus courtisés en 2020, la Draft de LaMelo Ball, l’un des prospects les plus intrigants arrivé la même année, ainsi que celle du marsupial Miles Bridges, qui règle au quotidien ses divers contentieux avec les arceaux depuis 2018. Mais un autre élément insoupçonné est également venu réveiller cette hype, celle qui peut vous faire acheter le maillot d’une franchise sur un coup de tête, qui peut vous faire rester éveillé pour mater le League Pass ou carrément vous faire aimer cette franchise. Il est commentateur, et il répond au nom d’Eric Collins.

Commençons par retracer le parcours de Collins, parce que le boug a fait du chemin avant de commenter les matchs en compagnie de Dell Curry et Stephanie Ready (première femme de l’histoire à devenir consultante et commentatrice en NBA). En effet, Rico couvrait à l’époque les Bulls de Michael Jordan dans les années 90, et il les a même vu réaliser le Three-Peat puisqu’il était en poste de 1997 à 2002. Autant dire que niveau visibilité pour une entrée en matière on a connu pire, étant donné que la saison 1997-1998 était l’une des plus suivies dans toute l’histoire de la NBA. Il a également officié principalement dans la MLB où il a travaillé pour les White Sox de Chicago entre 2004 et 2008, puis pour les Dodgers de Los Angeles entre 2009 et 2013. Enfin, il a couvert Team USA pendant les Jeux Olympiques de Pékin en 2008.

Aujourd’hui Eric fait donc partie du paysage des Hornets, depuis son arrivée en 2015 à Charlotte, et toute la planète basket loue son enthousiasme, sa spontanéité et ses grandes envolées lyriques. De quoi donner la chair de poule à toute une communauté. LaMelo Ball qui sort une passe des enfers, Miles Bridges qui décapite un adversaire, Terry Rozier qui pose son cerveau et sort une action de grand malade, Kemba Walker qui fait danser la salsa à son défenseur ou Jeremy Lamb qui balance un game-winner du milieu de terrain, tant d’actions qui ont fait la renommée d’Eric Collins, qui doit entre nous bien carburer à deux tablettes de Drill par match, car Bismack Biyombo est un motif suffisant pour se fusiller la gorge, surtout lorsqu’il tente un tir primé.

Eric Collins est le genre de commentateur qui fait se lever les téléspectateurs de leur canapé et qui incite de par son enthousiasme à suivre une franchise. Faut dire qu’avoir une compilation de ses plus beaux commentaires qui dure dix minutes, ça vous classe un homme.