Ces Nets savent aussi être sérieux : défense resserrée, James Harden pour gérer le réveil, tiens une vraie équipe de basket

Le 26 janv. 2021 à 05:45 par Elias Lemercier

james harden 28 janvier 2021
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Les Nets recevaient de nouveau Miami après leur victoire à l’arrachée samedi soir. Cette fois-ci on a eu le droit à une purge offensive des deux équipes, qui ont eu un mal fou à mettre la baballe dans le panier, mais un money time de patron de la part des stars de Brooklyn a finalement permis aux hommes de Steve Nash d’enchaîner une deuxième victoire consécutive. 

Si vous vous attendiez à assister à un récital d’efficacité offensive avec le trio Durant/Harden/Irving tous les soirs, ceci est un premier doigt dans l’œil. Tout commence lors du premier quart temps où 36 points sont inscrits. 36 points marqués par les Nets ? Non non, on parle bien de 36 points cumulés par les deux équipes. Si vous aimez les briques et les parpaings ces douze premières minutes sont faites pour vous, Brooklyn en grande galère inscrit seulement 15 points tandis que le Heat s’en sort un peu mieux avec 21 unités. Seule bonne nouvelle, on ne pouvait guère faire pire et le match allait donc, forcément, s’emballer un peu plus par la suite avec deux équipes qui sont restées au coude à coude jusqu’au money time. Personne n’arrive néanmoins à être efficace au tir et Brooklyn finira la rencontre à 40% au compteur et 29% du parking alors qu’en face on réalise l’exloit de faire encore pire puisque les hommes d’Erik Spoelstra finiront la rencontre à 37% et 26% de derrière la ligne. Cette incapacité à scorer efficacement fait en tout cas qu’aucune des deux équipes n’arrive à prendre le large et à l’entame du quatrième quart temps le score est de 71-70 pour Miami grâce à un splendide buzzer beater de Bam Adebayo, un score qui rendra fier tous les nostalgiques des années 90. Le trio Durant/Harden/Irving réalise jusqu’ici un match très moyen et on sent un James Harden très timide qui a du mal à trouver son rôle depuis le retour de Kyrie Irving. Avec cinq tirs tentés sur les 36 premières minutes du match, le Barbu pratique un jeu à l’opposé total de ce à quoi il nous avait habitué lorsqu’il portait le maillot des Rockets, mais heureusement pour Brooklyn et le spectacle… Ramesse et ses amis vont se réveiller et nous proposer un money time de patrons. 

Crunch time @JHarden13 was different.

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— Brooklyn Nets (@BrooklynNets) January 26, 2021

Car si les 36 premières minutes étaient loin d’être convaincantes, les 12 dernières nous ont permis de voir ce que pourrait donner le trio quand ils auront appris à jouer ensemble. Alors que le score est de 81-80 pour Brooklyn, Harden va inscrire 8 points en une centaine de secondes pour permettre à son équipe de prendre 11 points d’avance. Un 3-points de Joe Harris puis un nouveau jumpshot de Harden plus tard et les hommes de Nash ont 16 points d’avance à 1m30 de la fin, pliez les gaules. En quelques minutes, et avec un Harden qui a enfin paru être lui-même, les Nets avaient donc tué le match. James Harden finit la rencontre avec 20 points à 70% au tir et on se demande vraiment pourquoi le MVP 2018 n’a pas pris plus souvent le lead quand ses coéquipiers galéraient à mettre un tir, KD finit lui aussi avec 20 points et, lui aussi, un mini coup de chaud utile en fin de match mais pas avec le même pourcentage (6/21). Même galère pour Uncle Drew qui a tiré à 35%.

En face ? Bam Adebayo a porté à quasi lui tout seul Miami. L’intérieur finit avec 26 points, 10 rebonds et 5 assists et a encore montré qu’il était capable d’être la pièce principale d’une attaque en NBA. Néanmoins, Adebayo a paru bien seul et le retour de Jimmy Butler, Tyler Herro et Avery Bradley sera essentiel pour que le Heat puisse enfin démarrer sa saison.  

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— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 26, 2021

Après trois quart-temps de grande galère, les Nets se sont réveillés dans les dernières minutes de la rencontre grâce à un James Harden bien clutch qui a mis son équipe à l’abri. Bam Adebayo continue d’impressionner mais il s’est montré bien trop seul dans un effectif diminué, qui attend le retour de ses stars avec impatience.