Chris Paul a activé le mode clutch, contrairement à d’autres : victoire OKC, rendez-vous mercredi pour un énorme Game 7 !

Le 01 sept. 2020 à 06:50 par Giovanni Marriette

Chris Paul 1er septembre 2020
Source image : NBA League Pass

Ah la NBA. Ses Playoffs, ses histoires… Chris Paul face à son ancienne équipe, James Harden face à son ancienne équipe, Russell Westbrook “face” à son ancienne équipe… Un Game 6 qui pouvait envoyer le Thunder en vacances et Houston face aux Lakers en demi, mais comme souvent le destin a décidé du bail, et c’est bien à un délicieux Game 7 auquel on aura droit dans la nuit de mercredi à jeudi. Ah, la NBA.

Le Thunder se devait de réagir après un non-match lors du Game 5, et les Rockets avaient la possibilité de parapher le dossier premier tour une bonne fois pour toutes. Le genre de match “demi-couperet” dont on sait d’expérience qu’il sera serré, tension oblige pour l’intégralité de ses acteurs. Pas loupé, on aura donc eu droit à une rencontre serrée de bout en bout, pétrie de changements de leader et de changements de momentum. L’assurance dès le départ qu’il ne faudrait en aucun cas louper la fin, et peut-être même que certains en auront profité pour gratter une heure de sommeil supplémentaire. Ce match ? Serré donc, avec un Steven Adams bien utilisé en première mi-temps pour le Thunder, alors que côté Houston James Harden assurait le service minimum pour garder l’intérêt du match. A la mi-temps les Texans mènent de trois, et c’est là que tout s’enchaîne, parce qu’on n’est pas non plus venu pour débriefer une première mi-temps.

Le héros du Thunder en sortie de vestiaires ? Danilo Gallinari, la galinette pour les intimes, Jean-Fernand Strabisme pour les opticiens. L’ailier italien entre en fusion au troisième quart et envoie le bois du parking pour permettre à OKC de rester dans le match. Rester dans le match, pas faire la course en tête non plus hein, car en face Ramesse et Robert Covington font le taf et P.J. Tucker prouve une fois de plus que c’est un véritable scandale qu’il n’ait à ce jour aucune sélection dans une All-Defensive Team. La température monte en pression mais la canicule est encore loin, merci les coups de clim offerts par les briques de Dennis Schroder et Eric Gordon, et on se dirige tranquillement vers un quatrième quart-temps sous assistance respiratoire. Et tiens, ça tombe bien, puisqu’un certain… Chris Paul est plutôt fan de ce genre de fins de match.

Pas loupé, again, et l’ancienne surcote de Houston va dégoûter une nouvelle fois son ancienne franchise. Des shoots venus de la planète Clutch, tout au long du quatrième, une tape sur les fesses de Bébert Covington car Bébert est un blase à se faire taper sur les fesses, et OKC reste en vie grâce à son meneur vétéran. Mieux valait-il d’ailleurs que CP3 enclenche le mode patron, car autour de lui Dennis Schroder et Shai Gilgeous-Alexander sont autrement plus en galère. Les shoots tombent donc pour Chris Paul comme la pluie sur la Bretagne, et alors qu’en face le match est en train de se jouer… un scénario étrange se met en place. Allez, on vous la fait vite car on développera ça un peu plus tard, mais en gros… James Harden s’efface et laisse le leadership de cette fin de match à Russell Westbrook. Grave. Erreur. L’ancien chouchou de l’Oklahoma montre alors qu’il aime toujours autant son ancienne franchise et enchaîne les balles perdues, les tirs ratés, les mauvais choix, jusqu’à un brelan ter-rible dans les deux dernières minutes. Ballon perdu bêtement et deux points offerts au Thunder en transition / mid-range… air-ball (sauvé par James Harden) / ballon perdu assez honteusement sur la dernière poss. Le genre de tiercé dans l’ordre à vous faire devenir millionnaire à Vincennes, mais pour le Brodie ce sera donc des millions de haters sur les réseaux et surtout une défaite à assumer en grande partie, une défaite qui envoie tout ce petit monde au Game 7 mercredi.

Victoire 104-100 pour les joueurs de Billy Donovan et le droit d’y croire encore, pour donner encore un peu plus de relief à une saison assez incroyable compte tenu des attentes. Alors rendez-vous dans deux jours pour la conclusion de l’affaire, et rira bien qui sera le plus clutch.

stats Thunder Rockets 1er septembre 2020