Les notes de Rockets – Bucks : Russell Westbrook sort vainqueur du duel entre Giannis Antetokounmpo et James Harden

Le 03 août 2020 à 07:03 par Giovanni Marriette

Russell Westbrook 3 août 2020
Source : NBA League Pass

Tellement longtemps que notre organisme était privé de ce breuvage sacré qu’est la NBA. Pour fêter le retour de notre darling préférée ? On tentera de vous offrir, le plus souvent possible, le petit bulletin de notes qui va bien, histoire de vous faire revivre les matchs d’une manière un peu plus légère, aussi légère qu’un pet bruyant à la terrasse d’un boulodrome. Allez, envoyez la sauce, envoyez la purée, bref, envoyez les notes.

Main event, plat de résistance, viande rouge, match of ze night. Appelez-ça comme vous voulzz mais en tout cas les Rockets et les Bucks ont respecté leur engagement, à savoir nous faire passer trois bonnes heures en tête à tete avec notre PC qui chauffe un peu trop. Allez, envoyez les notes, avec le bout des doigts qui brûlent, et on a bien dit des doigts.

Houston Rockets

James Harden (7,5) : ça partait très mal avec cette coiffure de daron négligé et une maladresse notable du parking, mais au final James Harden est devenu cette nuit le cinquième meilleur shooteur à 3-points de l’histoire, il a défendu comme un sanglier défend sa bauge et il a même inscrit les paniers qu’il fallait en fin de match. La team stats du matin dira qu’il a fait un match discret, les vrais, eux, savent que c’est faux.

Russell Westbrook (8) : plus énergique que le plus énergique des lapins Duracell, RW a attaqué son match en envoyant Danuel House au alley-oop et il l’a terminé en fusillant les Bucks tel le mâle alpha qu’il est. Entre temps ? Pull-ups à droite et pull-up à gauche, et nous on a tous bougé la tête comme des coqs.

Danuel House Jr. (7) : Danuel a abandonné sa pe-cou de souris de parc d’attraction mais il l’a troqué contre un vrai rôle, encore plus que celui de 3 and D qui lui était assigné jusque-là. Désormais Monsieur Maison Junior sait même se créer son propre shoot, grosse upgrade pour l’homme dont les parents sont un peu trop fans de la lettre U.

P.J. Tucker (6,5) : énorme défense sur Giannis (là encore la team stats riera bêtement parce qu’elle est bête) mais un nombre de steaks envoyés au moins aussi élevé que le nombre de paires de sneakes qu’il a emmené à Orlando. Fort heureusement Pièce Jointe a fini par en rentrer quelques uns mais c’est bel et bien sa défense qui participe à faire gagner les Rockets. Vrai guerrier.

Robert Covington (7,5) : prenez un 3 and D et multipliez le par un 3 and D et vous obtenez à peu près une moitié de Robert Covington. Le même prénom que la moitié des joueurs de boule lyonnaise mais un soldat devenu indispensable au bon fonctionnement du Rockets game. Des gros tirs, de la grosse déf, 3 and D quoi, on va pas en chier une pendule.

Ben McLemore (6,5) : Benny semble enfin s’éclater à Houston, après un passage à vide qui durait quand même depuis le début de sa vie. Demander de courir et shooter à un mec qui ne sait que courir et shooter ? Bingo.

Austin Rivers (5) : match quelconque pour Austin, qui a au moins le mérite de ne pas avoir fait de connerie et c’est déjà pas mal. Fun fact, son prénom est le même que le nom de la capitale du Texas, un peu comme si un joueur du Magic s’appelait Tallahassee Jones. Incroyable anecdote.

Jeff Green (6) : on lui a demandé de rentrer pour prendre des tirs à 3, il est donc rentrée t a pris des tirs à 3. Pas plus obéissant comme garçon.

Milwaukee Bucks

Giannis Antetokounmpo (7,5) : 36/18/8 à 14/25 au tir, mais la même note que Bébert Covington, bienvenu dans le monde de Giannis. Intenable la plupart du temps grâce à son physique de martien dopé, le Freak a malheureusement fini son match en gâchant sa dernière possession comme un U17 mal dans sa peau. The Greak Choke.

Khris Middleton (8) : il a commencé son match par un 6/6 des plus parfaits, si bien qu’on se demandait alors si on le verrait rater un tir de notre vivant. Utile en défense et tellement propre en attaque, Khris Middleton est tellement sous-coté qu’il va finir par en devenir surcoté.

Brook Lopez (7,5) : l’homme à la carrière un peu bizarre s’est souvenu cette nuit au bon souvenir de ses années raquette. Spoiler, quand le grand gitan décide de profiter de son avantage de taille pour jouer comme un pivot, le résultat n’est pas si mal.

Wes Matthews (5) : sa ligne de stats à la mi-temps ressemblait à une frise de zéro tant il était occupé à gérer le cas Harden, puis il a fini par rentrer quelques tirs… avant d’offrir son réservoir à spermatozoïdes au pied du barbu. Dommage, il a également pris une faute sur ce coup-là, d’où l’expression “donner son corps à la science inutilement”.

Donte DiVincenzo (6) : il ressemble à ton banquier mais pas sûr que Monsieur Farges soir capable de tomar et d’enchaîner les tirs couillus. Plus qu’une vraie rotation, malinx comme un lynx mais un poil maladroit ce soir.

Kyle Korver (4) : info pratique, il ne sert à rien s’il ne met pas ses tirs. Autre info, il a rentré son premier tir à 2-points depuis janvier 2006.

Ersan Ilyasova (-) : quatre minutes de jeu, un panier, un rebond, un contre, une faute, et probablement deux ou trois fourchettes distribuées en scred.

Marvin Williams (5) : le vétéran anti-Giannis, le contraire du mot athlétique. Il a tout de même réussi à arracher une claquette en haute altitude qui doit sûrement lui faire bien mal au dos à l’heure de ces lignes. Vrai remplaçant, même à 46 ans.

D.J. Wilson (-) : on a l’impression qu’il remonte toujours un peu trop son short. Voilà, c’est tout.

George Hill (5) : le meneur remplaçant idéal, même si l’on aimerait qu’il prenne un peu plus de tirs. Tu l’as deviné, George Hill est l’exact contraire d’Elfrid Payton.

Sterling Brown (-) : la feuille de stats indique qu’il a joué, on devait clairement être en train de faire popo à ce moment-là.

Robin Lopez (-) : de bien belles célébrations, et une reconversion en mascotte déjà toute trouvée.

Un gros match de basket au final, et une équipe des Rockets récompensée de ses efforts défensifs et de ses choix en attaque. Pas sûr que cette défaite n’empêche les Bucks de dormir, en tout cas ici c’est 7h00 et on n’a toujours pas dormi.