TrashTalk Award – S02 E19 : le banc des Grizzlies imite celui des Nets en plein blowout, un beau retour de karma

Le 08 mars 2020 à 10:38 par Clément Hénot

Grizzlies
Source image : YouTube

Chaque semaine de NBA apporte son lot de grandes gueules, de phrases choc, de provocation, de tacles à la gorge et de joutes verbales en tous genres. Et forcément, comptez sur nous pour les recenser aussi souvent que possible, car sans être trop premier degré, on est friands de ces duels musclés. Alors, c’est qui pour vous la plus grande gueule du moment ?

La précédente édition du TrashTalk Award a été remportée par James Harden, qui avait pour projet de tailler un short à Giannis Antetokounmpo.

Candidat n°1 : Le public des Celtics cherche Kyrie Irving

Kyrie Irving n’a décidément pas laissé le plus grand des souvenirs à Boston. Si sa première saison était plutôt de bonne facture, les Celtics se sont démerdés sans lui pendant les Playoffs. Pire encore, la deuxième et déjà dernière saison d’Uncle Drew chez les Celtes a été un échec cuisant qui a vu Boston s’arrêter en demi-finale de Conférence et Kyrie Irving quitter le navire pour rejoindre les Nets. Malheureusement pour lui, l’ancien lieutenant de LeBron James passe plus de temps blessé et n’a joué que 20 matchs cette saison, il a même manqué toutes ses retrouvailles avec son ancienne franchise. Et les fans des Celtics n’ont pas manqué de le faire remarquer dans les travées du TD Garden.

“Where is Kyrie” chants pic.twitter.com/1C5rYSQRVh

— Celtics on NBC Sports Boston (@NBCSCeltics) March 4, 2020

Des chants “Où est Kyrie ?”.

Du côté de Boston, on n’a vraiment pas oublié cette fin en eau de boudin avec celui qui était censé devenir leur leader et voulait sa propre équipe après des années passées dans le sillage de LeBron James. Malheureusement, la marche semble encore un peu trop haute. Si ses années en tant que deuxième option derrière le Chosen One ont été fabuleuses, avec en point d’orgue ce titre glané en 2016 (certaines personnes les plus folles avaient alors déclaré à l’époque que chaque personne de leur domicile devrait changer leur identité pour s’appeler “Kyrie Irving”), son manque de leadership a été flagrant, d’abord à Boston puis à Brooklyn ensuite. Un bon chambrage de la part du public des Celtics, qui a malheureusement vu le karma se retourner contre eux en perdant face à Brooklyn, se prenant de plein fouet la tornade Caris LeVert, auteur de 51 points.

Candidat n°2 : Trae Young et ses petits ponts

On l’a déjà vu dans le dernier épisode du TrashTalk Award : Trae Young kiffe balancer du petit pont à ses adversaires en plein match. Si ça lui permet parfois de passer son défenseur d’une façon aussi originale qu’arrogante, certains ne l’entendent pas de cette oreille. Le vétéran Trevor Ariza fait partie de ces joueurs, lui qui a également été victime d’un nutmeg de la part du meneur des Hawks mais qui a envoyé valser ce dernier en lui envoyant une salade de phalanges dans le buffet après cette tentative qu’il considère comme un manque de respect. En tout cas, Young a déjà trouvé sa réponse à ceux qui vont le critiquer sur le sujet.

Been in my game my whole life… why stop now?!

Just close your legs 🤷🏽‍♂️🤣 https://t.co/35tD3yRLH6

— Trae Young (@TheTraeYoung) March 4, 2020

Trae Young a dit qu’il n’arrêterait pas les petits ponts sur ses adversaires : “C’est divertissant, on n’a pas besoin d’être sérieux 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ça fait partie de mon jeu depuis toujours, pourquoi arrêter maintenant ? Juste fermez vos jambes.”

D’un côté, Trae Young n’a pas tort, un joueur qui laisse 2 kilomètres d’écart entre ses jambes face à lui s’expose forcément à la sanction de la part du cinquième choix de la Draft 2018. Cependant, cela peut aussi se retourner contre lui, comme avec Trevor Ariza. Si Young tente la même chose face à un père de famille, ou un adversaire un peu nerveux, il se peut encore que certains poings adverses viennent lui chatouiller le visage. En tout cas, ne comptez pas sur Young pour ne pas prendre de risques à ce niveau là, il va bien garder sa spontanéité. On en redemande.

Candidat n°3 : Richard Jefferson se paie un fan au hasard

Ce n’est pas la première fois que Richard Jefferson se fait remarquer dans cette rubrique, lui qui avait déjà annoncé qu’il était temps de prendre sa retraite quand les Knicks l’ont contacté, l’ancien joueur des Nets a tenu à remettre ça. Et pour le coup, c’est encore une balle perdue lâchée par l’ancien dunkeur fou qui voulait une nouvelle fois sa place dans cette rubrique. Bah c’est mérité mon grand.

“Richard, can you tell my wife hi?”

RJ: I’ll text her

💀💀💀pic.twitter.com/xi6WcW4qWA

— Complex Sports (@ComplexSports) March 5, 2020

“Richard, pouvez-vous passer le bonjour à ma femme ?”
“Je lui enverrai un texto.”

Allez hop, une bonne pique bien gratos à envoyé à un fan qui n’avait absolument rien demandé. Du Richard Jefferson dans le texte qui préfère visiblement être plus direct et discret quand il s’agit de voler les meufs des autres personnes présentes dans la salle.

Candidat n°4 : Draymond Green répond à Charles Barkley

Vous pensiez que Draymond Green allait passer sous silence ces attaques de Charles Barkley ? Vous êtes mignons… L’intérieur des Warriors s’est déjà fait rhabiller plusieurs fois pour l’hiver par l’ancien Rocket, Sun et Sixer, aujourd’hui consultant pour la TNT, avec le fameux “triple-simple” qu’il envoie souvent à qui veut bien l’entendre. Mais au cas où vous ne connaissez pas bien Draymond, eh bien il est rare que le grognard de la Baie se laisse impunément marcher dessus, et les réponses sont bien souvent très salées aussi. En témoigne ce retour de flammes qu’il envoie à Chuck.

Draymond Green on the recent TNT criticism: “(Charles) Barkley should stop before I take his job. Because I can do that well, too…He also can’t talk basketball with me either. Not smart enough, not qualified. No rings, can’t sit at this table.” pic.twitter.com/AmGw6jZidE

— Anthony Slater (@anthonyVslater) March 6, 2020

Draymond Green à propos des critiques à son encontre sur la TNT : “Charles Barkley devrait s’arrêter avant que je prenne son boulot. Parce que je peux faire ça aussi… Il n’est pas capable de parler basketball avec moi. Pas assez intelligent, pas assez qualifié. Aucune bague, il ne peut pas s’asseoir à ma table.”

Bah voilà, ça c’est du Draymond Green comme on l’aime, incisif à souhait et qui ne perd pas l’usage de sa langue malgré la saison catastrophique des Warriors. Appelons un chat un chat : Draymond Green a une grande gueule et ne changera pour rien au monde, et ça tombe bien, ça nous arrange. D’autant qu’il a tout de même des chances de se faire encore plus infernal la saison prochaine avec un top pick qui semble promis à sa franchise, un Andrew Wiggins revanchard depuis qu’il a débarqué à Golden State, un Klay Thompson qui sera de retour et un Stephen Curry qui aura retrouvé l’intégralité de ses moyens, les Warriors peuvent de nouveau jouer les premiers rôles. Wait and see.

Candidat n°5 : le banc des Grizzlies trolle la danse de celui des Nets

En visite à Brooklyn avec leur beau maillot rétro, les Grizzlies ont totalement pulvérisé les Nets et s’affirment sans contestation comme LA grosse surprise de cette saison. Dans le sillage de leur jeune garde Ja Morant – Jaren Jackson Jr. Brooklyn n’a pas existé dans ce match entre deux équipes à la lutte pour les Playoffs dans leurs Conférences respectives. Mais, à l’instar de son rookie, Memphis se met surtout à envoyer du gros trashtalking en veux-tu en voilà cette saison. La preuve à suivre, une nouvelle fois.

The Grizzlies imitated the Nets’ bench celebration after blowing them out 🕺 pic.twitter.com/26A5xLHpAB

— SportsCenter (@SportsCenter) March 5, 2020

Les Grizzlies ont imité la célébration du banc des Nets après leur avoir infligé une correction.

En effet, les Nets sont connus pour envoyer des grosses célébrations sur leur banc lorsque le match est plié en leur faveur. Malheureusement, celui des Grizzlies a été plutôt taquin alors que l’équipe était en train d’infliger cette fameuse branlée à leurs hôtes (+26 après ce panier). Dillon Brooks et Ja Morant en tête, suivis par le reste de leurs coéquipiers, ont entamé exactement la même danse pendant de longues secondes avant d’attraper une gigantesque barre tous ensembles. Le groupe vit bien.

Du lourd donc pour cette semaine de NBA, avec de la punchline et du tacle en veux-tu en voilà ! La réponse à la question suivante vous revient : qui a eu la plus grande gueule sur cet épisode ? A vous de nous le dire.