LeBron James a fait connaissance avec Zion Williamson : 40 points pour LBJ et un constat, en 2020, le King… c’est encore lui

Le 26 févr. 2020 à 07:42 par Giovanni Marriette

Double dose de hype cette nuit au Staples Center, 24h après une cérémonie encore dans toutes les têtes et ce pour quelques temps. D’un côté LeBron James, dont la présence en short nécessite de mettre un réveil depuis environ dix-sept ans, et de l’autre Zion Williamson, peut-être celui dont on dira la même chose en 2037, et deux hommes qui se croisaient en tout cas pour la première fois sur un parquet.

LeBron James fait partie de ces joueurs capables de sceller le sort d’un match du fait de son simple bon vouloir. Grâce à ses énormes bras, grâce à un poignet parfois millimétré, et surtout grâce à une détermination qui a fait de lui l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Ni plus, ni moins. Alors quand on a dit à LeBron qu’un dénommé Zion Williamson était de passage en ville, dans son royaume, le n°23 des Lakers a fait en sorte de faire comprendre à la supposée next best thing qu’il lui restait encore un peu de chemin avant de s’assoir à sa place. A l’arrivée ? Masterpiece du King, peut-être son meilleur match de la saison, on appelle ça le sens du timing.

40 points à 17/27 au tir dont 5/11 du parking, 8 rebonds et 6 passes en 34 minutes

Il l’avait décidé, cette soirée serait la “sienne”. Il délaisserait un chouïa la distribution afin de prendre les choses en main si le scénario le demandait. Et ça tombe bien. Ca tombe même super bien car après une première mi-temps globalement maitrisée par les Lakers car en face le duo Williamson / Ingram était un peu seul, les Pels se sont pointés au retour des vestiaires avec la ferme intention de mettre à mal la série de victoires en cours des Angelinos (cinq avant ce match). Lonzo Ball ramenait les Oiseaux de Louisiane à deux petits points ? Le show pouvait commencer. Onze points de suite pour LeBron dont trois tirs primés, le ton est donné, les Lakers ne perdront pas ce match. Et si c’est Anthony Davis qui s’était occupé de son ancienne franchise au retour des fêtes de fin d’année, c’est cette fois-ci LeBron qui allait carry tout Hollywood sur ses épaules. Des épaules moins larges que le bébé Zion ? Pas très grave ça, et au bout du compte la leçon sera parfaite avec un season high pour LBJ et, évidemment, une nouvelle victoire pour les Lakers. La grosse vingtaine de points en deuxième mi-temps, la bise aux anciens teammates en fin de match et ce constat toujours terrible malgré les années qui passent : LeBron est toujours capable de décider du sort d’un match…

On attendait un choc entre l’élève et le maître, on l’a eu, et le maître en a profité pour montrer à l’élève le chemin qui lui restait à parcourir. Un chemin qui fait des dizaines de millions de kilomètres mais que Zion parcourra peut-être, et en tout cas cette nuit le guide était en forme, et il était parfait.