Les salaires des Philadelphia Sixers pour la saison 2019-20 : et un frontcourt à 90 millions, un

Le 17 oct. 2019 à 09:02 par Giovanni Marriette

Salaires Philadelphie Sixers
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Toute franchise compétitive se doit de payer ses meilleurs employés à la hauteur du travail effectué, et à ce petit jeu-là les Sixers ne s’en sortent pas trop mal cette année. Merci le cas Ben Simmons qui devra attendre encore un an avant de collectionner les Féfé, là où l’on se rend compte que les quelques contrats garantis la saison prochaine pourraient bien faire exploser la Luxury Tax en Pennsylvanie…

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

salaires Sixers

Afin de bien comprendre les salaires et types de contrats distribués, nous vous rappelons que vous pouvez accéder aux définitions des options, en cliquant sur les liens ci-dessous :

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Situation financière par rapport au cap

  • Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 132,627,000$ cette année.
  • Le Salary Cap de la NBA est fixé à 109,140,000$ cette année.
  • Avec 127,178,802$ prévus contractuellement cette saison, la masse salariale des Sixers reste dans les clous mais attention… au virage l’été prochain, surtout si le beef entre la Chine et les USA doit mettre un peu de plomb dans l’aile du salary cap moyen.
  • Un frontcourt à quasiment 90 millions (Al Horford est sur la fin mais mérite son salaire, Joel Embiid évidemment et Tobias Harris… c’est Tobias Harris) et heureusement… un Ben Simmons dans sa dernière année de contrat rookie. Ça sauve clairement les meubles cette saison et la prochaine sera un sacré sac de nœud chez le banquier des Sixers car la totalité des salaires garantis pour la saison prochaine dépasse déjà les 140 patates. Messieurs profitez-en, ça sent les coupes salariales en octobre prochain, faudra pas faire les étonnés quand à Philadelphie des grands renois mettront des gilets jaunes pour bloquer l’entrée de la salle.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 8

  • Al Horford
  • Joel Embiid
  • Tobias Harris
  • Josh Richardson
  • Ben Simmons
  • Mike Scott
  • Matisse Thybulle
  • Shake Milton
  • Si la question du salary cap se posera très vite, les Sixers peuvent au moins se targuer d’être ready to roll pour plusieurs saisons. L’ensemble des cadres du roster est géré pour au moins trois ans, les deux jeunes à potentiel de la franchise auront le temps de se construire aux côtés de vrais All-Stars, bref la garantie de pouvoir travailler sereinement sans avoir peur de voir tout ce petit monde changer de crèmerie au moindre coup de vent. A Philly on bosse sur le long terme, et il vaut mieux quand on attend un tir à 3-points de Ben Simmons.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

  • Ben Simmons : c’est officiel, Ben Simmons a encore huit mois devant lui pour refuser les invitations des copains le samedi soir sous prétexte de fins de mois difficiles. latrell Sprewell style, faut bien remplir le frigo pour les marmots payer les pensions alimentaires en pagaille. Blague à part, Benny entre donc dans la dernière de ses quatre années de contrat rookie et fera la saison prochaine partie des joueurs les mieux payés de la Ligue. L’occasion parfaite pour continuer de muer tranquillement à 8 millions l’année, car dans un an plus grand chose ne lui sera pardonné. Comme par exemple d’être un meneur titulaire à 30 millions qui ne veut pas shooter ?
  • Furkan Korkmaz et Jonah Bolden : les deux joueurs sont typiquement le genre de mecs sur qui les Sixers pouvaient appuyer leur projet… quand ils ne gagnaient pas tant que ça. Aujourd’hui le bail a changé, on parle juste d’un candidat au titre, et les deux jeunes joueurs vont devoir se battre cette saison pour 1) jouer et 2) prouver à leurs dirigeants qu’ils peuvent jouer pendant quelques années à Philly. Pas de garantie dans le contrat pour 2020-21, ni pour l’un ni pour l’autre, et en cas de saison moyenne ou pire, les deux internationaux auront tout le loisir d’aller déposer leur CV loin de la ville de l’amour fraternel.
  • Kyle O’Quinn : un an de contrat seulement pour l’ancien soldat des Pacers, du Magic ou des Knicks, qui devra donc lui aussi prouver cette saison qu’il a encore la caisse pour être un bon back-up en NBA. Pas trop de doutes là-dessus hein, mais ce bon vieux Kyle jouera en tout cas chaque soir avec cette pression d’un lendemain branlant. C’est le lot des joueurs “moyens” (no offense) mais on fait confiance au garçon pour s’imposer comme un élément majeur du banc de Brett Brown, élément qui prendra forcément de la valeur en cas de beau parcours des Sixers en Playoffs. En tout cas on lui souhaite.