Preview TrashTalk Fantasy League 2019-20 – édition Chicago Bulls : gros potentiel dans l’Illinois, manquerait plus que les tomars comptent double

Dès le 22 octobre prochain la TrashTalk Fantasy League redeviendra votre principal souci du réveil, celle qui définira votre humeur de la journée. L’occasion de faire un point complet, franchise par franchise, sur ces mecs qui pourraient faire de votre vie un vrai conte de fées la saison prochaine. Zoom du jour sur les Bulls de Chicago, potentielle terre de top picks à défaut d’être une terre de victoires.

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Un arrière qui voudrait enfin faire comprendre à tout le monde qu’il n’est pas qu’un fabricant de highlights, un intérieur dont le but est de se transformer en Dirk plutôt qu’en Andrea, un couteau suisse qui voudra devenir un joueur qui compte en NBA, et un sophomore fauché en plein vol la saison passée ? C’est parti pour la sélection TTFL du jour, en direct de l’Illinois.

# Zach LaVine – Moyenne TTFL l’an dernier : 33,2 points

• On l’a vu la saison passée, Zach LaVine fait partie de ces gars tombés très jeunes dans la marmite de la facilité. On savait que le gonze avait des ressorts à la place de la voûte plantaire, on savait qu’il aimait shooter, et on sait désormais qu’il est capable de scorer de manière régulière. Les pourcentages et lui ne sont pas encore les meilleurs amis du monde mais il y a du mieux, beaucoup, et l’ancien Loup a tout du next Devin Booker, à savoir un mec qui balance cartons sur cartons chaque soir de défaites. Et ça tombe bien puisqu’en TTFL les défaites on s’en fout.
• Comme tout bon franchie player (hum) qui se respecte, il y aura des soirs où Zach LaVine prendra ses 25 tirs et où il n’en mettra que… neuf. Avec Zach c’est tout ou rien et si les soirs de chauffe le cercle semble être aussi vaste que le bide de Glen Davis, les souvenirs de fêtes du croquage (et du craquage) sont encore nombreuses. Garantie 100% sensation en TTFL, avec les dangers que cela comporte.

# Lauri Markkanen – Moyenne TTFL l’an dernier : 27,7 points

• Qu’on soit clair, le Finlandais a le potentiel pour devenir une bête féroce comme la NBA n’en connait que très peu. Immense, costaud, attiré par le tir, trois critères de sélection parfaits pour en faire le joueur ultime. Locataire établi de la famille des grands qui shootent, lauri n’a que peu de défauts si ce n’est son prénom de chanteuse, et les 30/14 à 7/11 du parking risquent d’être légion cette saison. Une belle gueule de pick premium venu du froid, parfait pour réchauffer nos nuits de TTFL.
• Si le potentiel – et le talent même – du garçon ne sont plus des secrets pour personne, on attendra aussi de voir quel rôle le fantasque Jim Boylen voudra bien lui donner. Un seul ballon pour cinq quand Zach LaVine est sur le terrain, la question de son poste (4 ? Ou parfois 5 ? Ou… 3 ?), bref pas mal d’interrogations finalement pour un joueur dont on sait qu’il a les moyens de cartonner mais qu’on attend de voir s’il est capable de s’inscrire dans la durée comme un vrai leader.

# Otto Porter Jr. – Moyenne TTFL l’an dernier : 27 points

• On aurait pu le glisser aisément dans la catégorie des clients mystère, tant son talent et son rôle d’homme à tout bien faire n’ont d’égal que son inconstance. Sorti du marasme Washington, l’Autoporteur a les moyens de devenir une pièce ultra-importante du dispositif Bulls de par ses facilités offensives et un statut de caméléon très utile et recherché. Ça score, ça prend des rebonds et ça peut le faire dans des proportions énormes selon la forme du jour, en espérant que ce genre de phrase se répète un peu plus qu’une fois tous les huit matchs.
• La dernière phrase du paragraphe précédent est aussi la première de celui-ci. Car si Otto Porter est capable de lâcher un 32/10/8 à 80% le lundi, il est également le spécialiste pour enchaîner avec un 6/2/2 le lendemain. Typique du mec en manque de confiance, qui cherche sa place, et que l’on attendra donc de voir dans un vrai rôle avant de tenter notre chance en TTFL.

# Client mystère – Wendell Carter Jr. : son début de saison était plutôt très satisfaisant avant sa blessure, son profil de petit pivot déménageur matchant parfaitement avec des intérieurs préférant s’écarter. Un axe 4/5 partagé avec Markkanen nous donne déjà quelques sueurs et si WCJ ne sera probbalement jamais le genre de mecs à claquer des saisons en 25/15, les doubles-doubles peuvent très vite s’accumuler. Wendell a rapidement prouvé qu’il était capable de faire de la raquette sa propriété et n’est pas non plus le genre de gars à demander ses quinze tirs tous les soirs. Et vous savez quoi ? Les poubelles aussi comptent en TTFL. 20,3 points de moyenne la saison passée, on passe à 25 cette saison ?

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