Les salaires des Chicago Bulls pour la saison 2019-20 : une raquette dominante à 10 millions ? C’est un grand oui

Qui dit nouvelle saison dit nouveaux chèques à faire tous les 30 du mois, et à ce petit jeu-là le comptable des Bulls sera plutôt tranquille cette saison. Y’a un énorme chèque à faire tous les mois mais pour le reste tout va bien à Chicago, parfait pour préparer un avenir proprounet sur et dehors du terrain.

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

• Qualifying Offer
• Player Option
• Team Option
• Non-Garanties
• Absent de l’équipe
• Early Termination Option

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Situation financière par rapport au cap

• Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 132,627,000$ cette année.
• Le Salary Cap de la NBA est fixé à 109,140,000$ cette année.
• Avec 112,310,433$ prévus contractuellement cette saison, les Bulls font partie des bons clients niveau thune. Merci les gamins qui ne touchent pas encore le salaire qu’ils méritent, mais dans deux ans (fin du contrat d’Otto Porter) les solutions seront légion pour partager l’oseille dispo en magasin.
• Mis à part un OPJ qui palpera quasiment 56 millions sur les deux prochaines saisons, les finances sont saines.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 7

• Zach LaVine
• Thaddeus Young
• Tomas Satoranski
• Cristiano Felicio
• Ryan Arcidiacono
• Luke Kornet
• Daniel Gafford
• Zach LaVine est géré pour les trois prochaines saisons et derrière des choix devront être faits. On pourrait rajouter Otto Porter car on imagine qu’il ne se fera pas prier pour activer son option à 28 millions et on se retrouve donc avec une belle colonne vertébrale qu’il faudra agrémenter avec deux team options à gérer et pas des moindres : Lauri Markkanen et Wendell Carter Jr. Future is bright… si les bonnes décisions sont prises à court-terme, on ne vous apprend rien.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

• Otto Porter Jr. : 27 millions cette année, 28 si le joueur active sa player option la saison prochaine, autant dire que les Bulls vont bouffer du Otto pour encore deux ans. La précarité c’est pour les autres et on espère pour Jim Boylen que son poste 3/4 se montrera à la hauteur de son salaire, en tout cas le garçon va pouvoir aborder sereinement ses deux prochaines années de basketteur. Tu peux bien passer à travers de ton match poto, t’auras toujours des bouteilles à 20 000 balles dans ta cave.
  
• Lauri Markkanen et Wendell Carter Jr. : les deux probables titulaires dans la raquette partagent un point commun : une team option à coté de leur salaire pour 2020. On imagine pas vraiment les Bulls se projeter sans deux de leurs meilleurs joueurs, jeunes de surcroît, mais une saison fatasse de leur part finira de convaincre les dirigeants, notamment pour un WCJ qui n’a pas pu s’exprimer pleinement la saison passée. Le mois le plus important de la saison à Chicago ? Ce sera peut-être… juillet.
  
• Kris Dunn : depuis le temps que l’ancien Wolves passe à travers les gouttes, c’est peut-être là… sa dernière chance. La concurrence aux deux postes arrière est arrivée en masse cet été et le le supersonique meneur devra frapper un grand coup pour s’inscrire dans le projet Bulls. Des Bulls qui disposent d’une qualifying offer et qui ne se gêneront pas pour dire adios à un gamin qui n’a rien prouvé ou presque sous leur maillot. Le potentiel c’est pour les autres, il faudrait passer à du concret jeune homme.