Nickeil Alexander-Walker cartonne en Summer League : si tous les rookies des Pels sont aussi bons, on va vite oublier le gros Zion

Le 14 juil. 2019 à 08:43 par Giovanni Marriette

On attendait plutôt Tyler Herro sur ce match, mais le sniper du Heat avait apparemment des gens à sauver. Et c’est donc un autre rookie qui a fait sensation hier soir dans ce quart de finales opposant la France à l’Uruguay les Pelicans à Mayami : Nickeil Alexander Walker.

La blessure de Zion Williamson, semi-diplomatique ou non d’ailleurs, avait jeté un froid sur la Summer League des Pelicans. On a rien contre Marcos Lousada et London Perrantes hein, mais voilà on s’est compris. Heureusement pour nous, un peu, et pour les fans de NOLA, surtout, d’autres gamins ont pris le relai durant l’estivale compétition, à commencer par un Jaxson Hayes ayant démontré qu’il faudrait suivre de près cet albatros dès le mois d’octobre. Mais hier c’est un autre loustic qui a entrevu un rai de lumière et qui a profité de l’éclat : Nickeil Alexander-Walker, aka le cousin de Shaï Gilgeous-Alexander, aka on n’a plus de lettres alors on l’appellera NAW. Ow si. Le n°17 de la dernière draft, rappelez-vous, le pick des… Hawks, a cette nuit étalé toute sa vista, son adresse et sa vision de jeu pour lâcher le plus gros match de sa jeune carrière chez les grands. D’accord, on avoue que le CV n’est quand même pas très étoffé, mais n’enlevons rien à la performance de l’ancien arrière de Virginia Tech, qui on le rappelle est une université et pas le nom d’un groupe de dance music.

34 points à 9/21 au tir dont 5/12 du parking et 11/14 aux lancers, 5 rebonds, 5 passes et 5 steals en 31 minutes

La gestuelle de tir est bizarre mais le premier pas est assassin, la vitesse sur le drive est saisissante et le step back est… affolant. Avec le ballon dans les mains lors de quasi toutes les possessions des Pels, NAW a perforé la défense des Heat de la même façon que l’on a envie de perforer tous ceux qui disent “les Heat”. Bonne grosse dose de culot, le tir parfait qui va bien en toute fin de match histoire de rappeler à tout le monde qui si elles n’ont pas encore de poils les testicules sont énormes, bref une performance de très, très bonne facture, cette phrase me rappelant d’ailleurs qu’il faut que j’aille payer le garage lundi. Foutu Scenic.

On vous laisse en tout cas vous régaler avec les quelques highlights de NAW, et on en profite donc pour se rendre compte que c’est déjà la deuxième fois que l’on prononce un NAW avec les Pelicans dans cette Summer League, la première fois étant lors de l’annonce de l’absence de Zion Williamson. Ici c’est ? NAWWWWLA. Ici c’est ? NAWWWWLA.