Les Mavericks de plus en plus sérieux : grosse win face aux Clippers, Luka Doncic était collé mais Dede a géré ses anciens potes

Le 03 déc. 2018 à 07:49 par Giovanni Marriette

DeAndre Jordan
Source image : NBA League Pass

La Conférence Ouest nous offrait cette nuit une bien belle affiche. Oui Gaston, Mavericks-Clippers en 2018 ça envoie du lourd, car le match opposait tout simplement l’une des équipes les plus en forme du moment aux… leaders de l’Ouest. Ouate deux phoque. Et comme prévu le match a tenu ses promesses, de la première seconde… à la toute dernière.

Première mauvaise nouvelle, ce sera heureusement la seule, ceux qui avaient mis le réveil pour ce choc auront eu la déception de ne pas voir Luka Doncic à l’œuvre. Deux heures de colle pour avoir mis le souk dans le cours de maths de Mme Cadoux, les joies de la vie de lycéen. Côté Clippers tout le monde était sur le pont pour tenter de conserver une aussi heureuse qu’inattendue première place, et pour tenter également de faire face à un ancien de la maison, parti jouer les maçons de luxe dans le Texas. DeAndre Jordan vous l’aurez reconnu, qui jouait pour la première fois en 827 matchs… face aux Clippers, ça doit quand même faire super chelou. Et vous voulez la belle histoire de la nuit ? Et bien ce bon gros Dede est allé nous chercher, évidemment, son season high au rebond, en gobant 23 ballons pour la première fois depuis mars dernier, un peu comme si vous galochiez votre nouvelle meuf juste devant votre ex. Mais DeAndre n’aura pas été le seul à passer la seconde en l’absence de Lukastar, puisque c’est le plutôt discret… Harrison Barnes qui a profité de la place pour s’y infiltrer. Presque 30 tirs pris, miam-miam, pour 30 points et 9 rebonds au final, ça fait du bien de se lâcher un peu en l’absence du délégué. Un DeAndre Jordan impérial donc avec 16 points et 23 rebonds, un Barnes qui prend ses responsabilités, un J.J. Barea qui prouve une fois de plus que le banc des Mavs fait partie des meilleurs de la Ligue, ne manquait plus qu’une fin en apothéose pour continuer à faire de Dallas un bastion quasiment imprenable cette saison (9-2 at home).

Et cette fin en apothéose, c’est finalement Dennis Smith Jr. qui va l’offrir au public de l’American Airlines Center. Les Mavs mènent alors de deux petits points alors qu’il reste une possession aux cadors de l’Ouest. L’option Tobias Harris au poste est privilégiée, car c’est le “petit” DSJ qui se le colle en défense. Grave erreur de la part des Clippers, car si le leader d’attaque des Voiliers possède à peu près la détente la plus horizontale de toute la ligue, le sophomore de Dallas a fait du changement d’ampoule sans échelle sa spécialité. Résistance au post-up, élévation, petite mimine qui traîne et here comes the crêpe du dimanche. Tobayas est renvoyé dans ses 22, et celui qui est pour le moment éclipsé par la trop puissante lumière slovène offre donc la win à son équipe, une de plus au cœur d’une fin d’automne so sex pour les joueurs de Rick Carlisle. Lou Williams et Montrezl Harrell auront une nouvelle fois fait étinceler le banc des Clipps mais c’est cette fois-ci le starting five qui n’aura pas rempli sa part du boulot, au contraire d’un roster texan équilibré et sûr de ses forces même en l’absence de son bae rookie.

Nous sommes le 3 décembre et si les Clippers sont toujours au sommet, les Mavericks sont ce matin dans le positif. Ne reste plus qu’à hâter un peu Dirk Nowitzki, et la bande à Luka deviendra bientôt une équipe League Pass par excellence. Comment ça c’est déjà le cas ?

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