Les Knicks enfoncent Boston dans leur merdier : Trey Burke a activé son mode Iverson au TD Garden

Le 22 nov. 2018 à 05:42 par Bastien Fontanieu

knicks ntilikina
Source image : NBA League Pass

Mais quelle équipe aurait bien pu profiter du bordel ambiant du côté de Boston, pour s’offrir une pure victoire en déplacement ? Bingo ! Les Knicks de Trey Burke, l’assassin officiel des Celtics pour cette nuit.

Oui, les Knicks de Trey Burke. Qui sont aussi les Knicks de Tim Hardaway Jr par moments, qui sont aussi les Knicks d’Enes Kanter quand il le faut, ou bien Alonzo Trier, ou bien Frank Ntilikina, au choix. Ce mercredi, c’est un effort collectif qu’il fallait pour s’imposer à Boston. Battus sur leurs deux derniers matchs, les potes de Kyrie Irving n’allaient clairement pas se laisser faire aussi facilement. Ils n’allaient tout de même pas démarrer la rencontre les deux mains dans les poches, en prenant leur adversaire de haut et en zappant tout principe défensif… si ? Beh, si. Malgré la colère de Brad Stevens, les Celtics n’ont absolument pas répondu présent dans le premier quart-temps, ce qui a permis aux visiteurs de créer une bonne avance : 26-18, tu prends. Puis dans la période suivante, Enes Kanter impose sa valise dans les raquettes, Trey Burke commence son show, et tout le monde ajoute sa main dans la boue, notamment Noah Vonleh qui continue à épater dans un registre tout particulier. De l’intensité, mais aussi du shooting, avec confiance et à distance. On est à +20 pour New York à la mi-temps, on est en 2018 et les Knicks gagnent de 20 points à Boston ? Yep. C’est dire le bordel. Et les huées qui tombent déjà dans les rangées du TD Garden vont augmenter d’un volume dans le troisième quart-temps, lorsque l’écart montera à plus de 25 unités. En mode quasi-blow-out, pas la moindre réaction de la part de Jayson Tatum et ses potes, qui reproduisent les mêmes erreurs habituelles.

Pendant ce temps-là ? On kiffe à New York, mais on panique un peu. Car s’il y a bien une équipe capable de tafer correctement 44 minutes pour ensuite tout saloper sur les 4 dernières de la rencontre, c’est celle de David Fizdale. Cependant, le coach des Knicks donne confiance à ses petits et il sent qu’il faut tenir bon. Que la vague verte va tomber, forcément, mais que sur une ou deux initiatives offensives un peu couillues, ça peut le faire. Un shoot de Burke rentre avec une chance inouïe, Mitchell Robinson gratte du point sous les arceaux, et c’est ce bon Tim Hardaway Jr qui sort de sa boîte dans le money-time pour planter du gros tir bien vicelard à distance. Chaque fois que les Celtics tentent de revenir ? Un homme orange et bleu ferme la porte. Et même si le finish sera difficile à assumer pour les Knicks, le plus dur est déjà fait. Avec trois petits points d’avance et une dernière possession à gérer en isolation, c’est Trey Burke qui enfile sa cape tatouée The Answer et qui répond aux demandes de ses fans. Le pauvre Tatum ne peut tenir devant les moves de l’arrière, qui va décoller un shoot énorme pour transformer le TD Garden en cathédrale personnalisée. New York enfonce le dernier clou dans le cercueil, de comeback il n’y aura pas, et c’est toute une bande qui fait la teuf autour de son homme chaud cette nuit. Burke, aussi aléatoire soit-il, reste une superbe story made in NYC, et qui pourrait bercer encore pas mal de monde lors des prochaines saisons.

TREY BURKE TERMINE LES CELTICS ! 🔥🔥🔥pic.twitter.com/K5TeUGmUnA

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 22 novembre 2018

Les 29 points et 11 passes sont énormes de la part de Trey Burke, mais les coéquipiers ont eux aussi fait le boulot. Dans le genre meilleure vraie performance globale des Knicks cette année, on a un gros gros client avec ce mecredi… très Panzani.