Les Wizards ont enfin réussi à remporter un match de panier-ballon : victoire face aux Knicks, on en redemande

Le 05 nov. 2018 à 06:48 par Theophile Vincent

Source image : NBA League Pass

Et de deux ! Deux victoires pour les Wizards de Washington qui peuvent remercier leur défense, elle qui les a sortis du piège face aux Knicks cette nuit. On ne parlera pas de fin de crise pour autant, mais cette victoire s’apparente comme un véritable tranquillisant dans l’asile de la capitale. 

Scott Brooks peut dénouer le nœud de sa cravate, s’asseoir, respirer et péter un petit coup, il sera encore en poste demain à coup sûr (on ne se prononce pas pour la semaine prochaine par contre). Dans la tourmente après une petite fessée reçue par le Thunder et dans une très belle série de défaites parfois nettes mais toutes autant inquiétantes, les Wizards n’avaient vraiment pas d’autre choix que de s’imposer devant leur public face aux New-York Knicks. Face à l’équipe du moment à un prétendant à la quinzième place, Washington a élevé son niveau jeu dans sa partie de terrain et s’est montré particulièrement tranchant sur les phases défensives pour décrocher cette victoire tant espérée. Après un énorme coup de sueur lors de l’égalisation des visiteurs à la fin du troisième quart-temps, John Wall a dû piquer la cape de Superman à Dwight Howard et finir le travail pour éviter une vague de suicides à la Maison-Blanche. Le meneur s’est enfin comporté en leader et finit avec 26 points, 2 rebonds, 7 passes, 5 interceptions, à 56% au tir et verrouille ainsi une nouvelle victoire pour les Sorciers qui ont décidé de fermer la bouche et de mettre les mains dans le cambouis. Enfin, au moins ce soir en tout cas, c’est déjà pas mal.

.@JohnWall was cookin' tonight! 👀

📊: 26 PTS | 7 AST | 5 STL#DCFamily pic.twitter.com/SK7WK2pxgI

— NBA TV (@NBATV) November 5, 2018

Alléluia donc, Washington a gagné devant son public, tout va mieux dans le meilleur des mondes. Ou pas, car sur le parquet, les Wizs ont dû s’employer pour battre une équipe qui semble tester ses jeunes pour la saison prochaine. Rien d’une victoire référence. On retiendra tout de même la hargne défensive des locaux qui semblaient prouver qu’ils avaient soif de victoire et le duo Wall-Beal a bien montré la voie puisque le premier finit avec 5 interceptions et le second avec 4 contres. Boule et Bill ont enfin fait ce qu’on attendait d’eux, guider le collectif mais dorénavant, ce serait pas mal de le guider des deux côtés du parquet. Avec un Jean Mur sur courant alternatif et un Bradley Beal avec de la merde dans les mains (1/7 du parking), il faut désormais travailler sur la constance et sur une prestation pleine, pendant 48 minutes. Si le meneur de jeu a tendance à se retrouver souvent tout seul, le retour de Dwight Howard peut vraiment faire du bien dans la raquette de la capitale, il l’a bien prouvé le peu de fois qu’il a eu le droit de toucher le ballon. On n’effacera pas les problèmes des Wizards en un match, et on a encore eu droit à notre lot d’isolations donnant cette impression que c’est vraiment chacun pour sa gueule. Dans un vestiaire prêt à péter n’importe quand, on a bien senti qu’il y avait encore pas mal de tension après le coup de sifflet final, certains faisant carrément la gueule devant les caméras. Washington revient de loin et ce n’est pas une victoire contre les Knicks qui va régler tous les problèmes, mais ce serait pas mal d’enclencher une petite spirale positive et que tous ces jolis spécimens se réconcilient en faisant un truc que l’on fait souvent dans un sport collectif : jouer tous ensemble.

Les jeunes Knicks n’ont pas su faire tomber les Wizards qui mettent enfin un coup d’arrêt à la dégringolade. Scott Brooks doit maintenant profiter de cet “exploit” pour pousser ses troupes à enfin lancer leur saison, et ça commence par un déplacement à Dallas puis en Floride, chez des équipes supposées bien plus faibles que Washington. Ce n’est pas Austin Rivers qui dira le contraire. 

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