Le best-of du Thunder 2017-18 : la version récente de NBA Jam, il manquait plus que les ballons en feu

En attendant le 16 octobre et la reprise des hostilités, TrashTalk vous offre chaque jour le best-of 2017-18 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du mois d’août, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights.

Plus que cinq franchises à gérér avant le début de saison, on se rapproche de la période la plus excitante de l’année pour un fan NBA. Aujourd’hui on part à la campagne pour jeter un oeil à ce qui s’est fait de mieux du côté de l’Oklahoma et un conseil, asseyez-vous et munissez-vous d’un casque.

Munissez-vous d’un casque car Russell Westbrook – on le savait hein – est un sacré psychopathe. Des game winners en pagaille (face aux King, aux Hawks ou aux Nets, permettez-nous quand même de mettre un bémol), et surtout cette manie de partir sur le drive, de caler le ballon entre son poignet et sa main droite, puis de terminer en explosant le cercle et la défense qui tente vainement de le défendre. Une violence inouïe qui porte aujourd’hui sa marque, tant les bras du garçon doivent être bleus après chaque rencontre. Peu de joueurs en NBA n’ont pas encore pris tarif par le meneur du Thunder, à part peut-être ceux qui se cachent en défense, et la bonne nouvelle messieurs dames c’est que le type est aujourd’hui dans son prime et que tout ça nous annonce une saison 2018-19 dans les mêmes standards…

Pour le reste ? Obligation de mentionner les quelques éclats de Paul George, même si c’est surtout son dernier match des Playoffs qui était éclaté, obligation de parler des deux extraterrestres Jerami Grant et Terrance Ferguson, qui pourraient gérer un Slam Dunk Contest à eux-deux. Obligation également de citer Steven Adams, aka le destructeur de fin de pick and roll, ainsi que Raymond la Luge Felton qui a lui aussi réussi à montrer le bout de son gros nez la saison passée au relai de l’autre fou furieux.

Du show, beaucoup de show, mais malheureusement trop peu de victoires au printemps. Pas si grave finalement, on est au moins sûr d’avoir douze minutes de highlights de qualité tous les ans.