Top 5 des arrières à aller chercher sur la Free Agency 2018 : qui cherche un sixième homme au poste 2 ?

Le 27 juin 2018 à 16:53 par Fabien Passard

Tyreke Evans
Source image : NBA League Pass

Amateurs de sensations fortes, c’est le moment de s’accrocher ! Car dimanche prochain, le marché des agents-libres ouvre ses portes en NBA, et ça risque de faire pas mal de vagues. On fait le point sur la crème de la crème des arrières dispos à la free agency à partir du 1er juillet, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.

# Tyreke Evans (Memphis Grizzlies)

  • Statistiques en 2018 : 19,4 points, 5,1 rebonds, 5,2 assists et 1,1 interception en 31 minutes (45% au tir dont 40% à 3-points) en 52 matchs.
  • Salaire en 2018 : 3,290,000$
  • Situation contractuelle : Unrestricted free agent*.

Auteur d’une saison monstrueuse, Tyreke Evans a rappelé à la NBA pourquoi il avait été élu rookie de l’année 2010 devant un certain Stephen Curry, excusez du peu. Mais, depuis 2014-15, saison qui aboutira à sa première et unique participation en Playoffs (défaite 4-0 de ses Pelicans face aux Warriors), Special T n’a pu jouer que des bouts de saisons, emmerdé par des blessures à répétition. Arrivé cet été aux Grizzlies avec un salaire dérisoire, le joueur de 28 ans a montré qu’il était loin d’être cramé et a même poussé sa direction à chercher un trade en février contre un premier tour de Draft. Bah oui, interdit aux joueurs on fire dans le tank. Faute de proposition intéressante, Chris Wallace a préféré garder T-Rex en cage jusqu’à la fin de saison. Celui qui peut jouer aux postes 1 à 3 sans problème est annoncé avec insistance à Indiana, où Lance Stephenson a été libéré et où le cap space est important. Autres destinations possibles pour un joli contrat : Philly, Portland ou… Memphis, qui devrait proposer un contrat revalorisé à Evans.

# Will Barton (Denver Nuggets)

  • Statistiques en 2018 : 15,7 points, 5 rebonds, 4,1 assists et 1 interception en 33 minutes (45% au shoot dont 37% du parking) en 81 matchs.
  • Salaire en 2018 : 3,533,333$
  • Situation contractuelle : Unrestricted free agent.

Les Nuggets regorgent de talents et Will Barton est un des leurs. Parfait back-up de Gary Harris, l’arrière de 27 ans a encore répondu présent lorsqu’on a fait appel à lui cette saison. Et on lui a fait appel un peu plus souvent que lors de ses deux premières années dans le Colorado : 5 minutes de plus par match en moyenne. Mais le rôle de sixième homme qui lui est confié ne convient pas au frère de Joey, lui-aussi nerveux. En fin de saison, il confiait d’ailleurs mériter un rôle de starter. C’est dit, Willy ne se satisfera pas d’une nouvelle année à débuter sur le banc… à moins qu’un effort financier de Denver ne lui fasse changer d’avis. Les Pacers devraient là aussi tenter le coup mais, dans l’Indiana, Barton poserait sans doute également ses fesses sur le banc en début de match, l’arrière titulaire se nommant Victor Oladipo, MIP 2018. Il pourrait faire son trou dans un roster du calibre de Sacramento ou encore d’Orlando, en cas de trade de notre Evan Fournier national. On le voit rester à Denver, avec une revalorisation salariale méritée pour une pièce clé du puzzle des Nuggets.

# Zach LaVine (Chicago Bulls)

  • Statistiques en 2018 : 16,7 points, 3,9 rebonds, 3 assists et 1 interception en 27 minutes (38% au shoot dont 34% de loin) en 24 matchs.
  • Salaire en 2018 : 3,202,217$
  • Situation contractuelle : Restricted free agent**.

En voilà un dossier brûlant ! Inclus dans le trade de Jimmy Butler à Minneapolis, Zach LaVine est arrivé à Chicago l’été dernier avec des ligaments en vrac. Il pourrait bien repartir de la région des Lacs refait à neuf et avec seulement 24 matchs sous le maillot mythique au compteur. Ses prestations en demi-teinte font douter le front office des Bulls, et les échos d’un contrat max offert dès cet été au dunkeur fou de 23 ans se font de moins en moins entendre. Il y a fort à parier que Chicago ne se contente de matcher les éventuelles offres que Zach recevra au cours de la free agency, son statut d’agent-libre restreint leur offrant une petite marge de négociation.

# Avery Bradley (Los Angeles Clippers)

  • Statistiques en 2018 : 14,3 points, 2,5 rebonds, 2 assists et 1,1 interception en 31 minutes (41% au tir dont 37% du parking) en 46 matchs.
  • Salaire en 2018 : 8,808,989$
  • Situation contractuelle : Unrestricted free agent.

Une première partie de saison concluante, une deuxième déprimante. Voilà comment résumer la saison d’Avery Bradley. Transféré de Boston à Detroit l’été dernier, le pur défenseur a livré quarante prestations de bonne facture avant d’être envoyé dans le bordel des Clippers pour faire venir Blake Griffin. (Tex) Avery n’y jouera que six matchs cette saison à cause d’une opération des adducteurs début mars. Toujours un coup dur alors qu’on s’apprête à négocier un nouveau contrat, surtout pour un joueur dont la santé n’a pas de quoi rassurer. On le voit mal faire de vieux os à L.A., à 28 ans, le garçon a besoin de rejoindre une team à un stade plus avancé de développement. Il ferait le bonheur des Pelicans, à qui il manque cruellement d’un 3&D digne de ce nom, mais Dell Demps ne pourra pas lui offrir de gros contrat s’il prolonge Cousins ou encore Rondo. Autre possibilité : OKC, pour mettre en concurrence Andre Roberson à son retour, où encore les Pacers car ils sont sur tous les poste 2 dispos cet été.

# J.J. Redick (Philadelphia Sixers)

  • Statistiques en 2018 : 17,1 points, 2,5 rebonds et 3 assists en 30 minutes (46% au shoot dont 42% à 3-points) en 70 matchs.
  • Salaire en 2018 : 23,000,000$
  • Situation contractuelle : Unrestricted free agent.

Gros gros poisson à aller pêcher, mais qui risque de coûter de la maille. Et on ne parle pas de filet. Si l’arrivée de J.J. Redick aux Sixers lors de la FA 2017 a pu étonner (Jean-Jacques Bite Rouge s’était permis de critiquer le Process lorsqu’il était à son stade de tanking), le moins que l’on puisse dire c’est que le vétéran s’est senti comme un poisson dans un aquarium en Pennsylvanie. Évoluant sans prédateur pour son temps de jeu, il a enquillé les minutes sur le parquet comme les paniers du parking. Une nouvelle jeunesse pour le sniper de 34 ans, qui contribue énormément à faire grandir ses jeunes coéquipiers. Bon, il a encore la sale habitude de s’arrêter aux demi-finales de Conf’, quatre années chez les Clippers ça ne s’oublie pas comme ça ! Jonathan Clay est apprécié et respecté à Philly, et le staff fera tout pour le garder. Mais ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace, et Redick ne se satisfera pas d’un SMIC et de la bise de Jojo Embiid même s’il est conscient qu’il devra faire des efforts financiers pour ne pas déménager à nouveau. Il devrait rester aux Sixers, charge aux deux parties de trouver un accord laissant suffisamment de cap space pour compléter le Process avec un All-Star, suivez notre regard.

# Mentions honorables

Moins hypés que les monstres cités plus haut, ils feraient le bonheur de pas mal de franchises :

  • Dwyane Wade (Miami Heat – Unrestricted FA)
  • Kentavious Caldwell-Pope (Los Angeles Lakers – Unrestricted FA)
  • Wayne Ellington (Miami Heat – Unrestricted FA)
  • Marco Belinelli (Philadelphia Sixers – Unrestricted FA)
  • Joe Harris (Brooklin Nets – Unrestricted FA)
  • Lance Stephenson (Indiana Pacers – Team option***)
  • Jamal Crawford (Minnesota Timberwolves – Unrestricted FA)
  • Gerald Green (Houston Rockets – Unrestricted FA)

Un choix considérable d’excellents shooting guards cette année mais une concurrence qui s’annonce tout aussi forte. Entre les franchises de haut de tableau cherchant à step-up leur banc et celles du fond de la classe souhaitant des titulaires sachant jouer au basket, les agents-libres n’auront que l’embarras du choix. Juillet sera chaud !

* Le joueur est libre comme l’air

** L’équipe peut s’aligner sur toute offre qui sera transmise à son joueur

*** L’équipe a la main pour prolonger le joueur


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