Brett Brown est clair au sujet de J.J Redick : le garder aux Sixers se rapproche d’une priorité

Le 18 juin 2018 à 07:34 par Bastien Fontanieu

J.J Redick
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Auteur d’une grosse saison à Philadelphie mais agent-libre dans quelques jours, J.J Redick représente un sacré dossier pour des Sixers qui montent à l’Est : le garder semble être une priorité, mais jusqu’à quel chiffre ?

L’an dernier, alors que de nombreuses équipes s’intéressaient au sniper formé à Duke, Gégé décidait de prendre ses valises pour quitter Los Angeles et rejoindre la Pennsylvanie. Un choix qui avait créé quelques débats, notamment du fait que Redick avait bien taclé le Process et la promotion de la défaite par le passé, mais qui semblait parfait pour un vétéran comme lui. Encadrer les jeunes, apporter du spacing à Joel Embiid et Ben Simmons, pour peu que la machine tienne il y avait de bonnes chances pour que l’arrière se régale chez les Sixers. Et bien aujourd’hui, on peut dire que le shooteur a fait le bon choix, lui qui a tapé 17 points de moyenne à 42% de réussite derrière l’arc, soit l’apport parfait dans le cinq de départ de Philly pour espacer le terrain et sanctionner les défenses adverses. La particularité du dossier Redick, c’est évidemment cette seule année de contrat pour laquelle il a signé l’an dernier : 23 millions de dollars la saison, et on voit dans quelques mois. Aujourd’hui, les Sixers sont conscients de l’importance de J.J dans le Process et perdre un vétéran comme lui pourrait représenter une sale nouvelle. C’est donc publiquement que Brett Brown s’est exprimé, à la fois en tant que coach du joueur mais aussi en tant que GM intérimaire depuis que Bryan Colangelo s’est fait gauler pour schizophrénie twitterrienne. L’entraîneur des Sixers veut conserver Redick, c’est limite une priorité.

“J’adore coacher J.J Redick. J’espère vraiment pouvoir le refaire. Je pense que la ville et surtout ses coéquipiers savent ce qu’il apporte à l’équipe. Tout le monde profite de ce dont Joel Embiid et Ben Simmons profitent lorsqu’ils jouent avec un joueur comme lui. J’espère vraiment pouvoir continuer à le coacher.”

Bien évidemment, Brown sait quel temps utiliser pour ne pas brusquer son vétéran. Dans quelques jours, le marché des agents libres ouvrira ses portes et Redick devra forcément rencontrer le management de Philly afin de parler pognon. Ce que l’on sait, à l’heure actuelle, c’est que J.J a annoncé vouloir continuer l’aventure aux Sixers, dans des conditions qui conviennent à tout le monde. Il ne sera donc probablement pas question d’être sous-payé alors qu’il vient de réaliser sa potentielle meilleure saison en carrière, et il ne sera pas question de flinguer la masse salariale locale en demandant des milliards sur la table. Un jeu de négociations va prendre place et demandera beaucoup d’intelligence comme de patience venant des Sixers, car mine de rien il y aura d’autres grosses décisions à prendre cet été et qui auront un impact direct sur ce que Redick peut attendre. Tu ne peux pas draguer du LeBron, du Paul George ou tenter de récupérer Kawhi Leonard, si l’arrière-sniper touche un contrat pharaonique au début du mois de juillet. De la même manière, tu ne peux pas assurer une saison aussi belle dans quelques mois si J.J est prié d’aller ailleurs, en espérant qu’un garçon apporte son professionnalisme, sa réussite, son expérience et son sens du devoir avec un moindre salaire. C’est donc tendu mais jouable pour les Sixers.

On vient de le voir avec Trevor Ariza, les trentenaires avancés qui comptent dans leur équipe et seront agents libres ne vont pas demander 50 balles et deux clopes cet été. Redick et les Sixers, une histoire d’un an seulement ? Affaire à suivre.

Source : NBC Sports


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