Preview Game 2 Rockets – Warriors : il est temps pour les fusées de décoller !

Le 16 mai 2018 à 15:31 par Hugo Chalmin

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Faux pas interdit pour les Rockets lors du Game 2 face aux Warriors. Après avoir perdu la première confrontation, Houston n’a pas le droit de repartir du Texas avec deux défaites au compteur. Un cadeau comme ça, vous êtes sûr que les Californiens vont en profiter. Partie 2 du choc entre Guerriers et Fusées cette nuit à 3 heures.

Il ne fallait pas titiller les champions en titre ! Les Rockets ont pu s’en rendre compte lundi lors de la première manche des finales de l’Ouest. Vexés d’entendre un peu partout depuis le mois d’octobre que les Rockets peuvent les priver d’un titre en back-to-back, les Warriors se sont pointés au Toyota Center le couteau entre les dents. A ce niveau là d’envie ce n’est plus un couteau, c’est une hallebarde. Et Steve Kerr a tenu à faire passer le message à tout le Texas dès le début du match en alignant son “cinq de la mort” : Curry, Thompson, Iguodala, Durant, Green. De la dureté et de l’intensité pour débuter la partie, c’est toujours important. Un Death Line-up auquel les hommes de Mike D’Antoni ont parfaitement fait face, du moins en première mi-temps puisque Houston et Golden State vont rentrer au vestiaire sur le score de 56 à 56. Ça change des Pelicans ou du Jazz, contre qui il y avait des +20 à la pause. La suite, c’est comme d’habitude avec les mecs de l’État Doré, on l’a écrit 15 000 fois cette saison, les Warriors vont faire la diff dans le troisième quart qu’ils vont boucler sur le score de 31 à 24. Un écart que les Dubs vont creuser dans la dernière reprise avec un Klay Thompson (28 points à 50 % au shoot) qui assassine par des bombes du parking, tout espoir de retour des pistoleros texans. 119-106, l’affaire est dans le sac. Le jeu collectif de Golden State, porté par un Durant on fire à 37 pions, aura dominé les isolations à répétition de Chris Paul et de Chef Harden qui a fait ses stats : 41 patates, 4 rebonds et 7 passes.

# La clé du match : la défense de Houston

Si l’adresse derrière l’arc des Rockets est le facteur le plus variable de leur jeu, ils nous avaient habitué durant la régulière et les deux premiers tours face aux Wolves puis au Jazz, à une défense de fer qui leur permettait ensuite d’exécuter le célèbre run-and-gun de leur coach. Mais lundi, ce n’était pas la sixième meilleure défense de la saison qui était sur le parquet. En prendre 119 par les Californiens malgré leur armada offensive, c’est un peu beaucoup. On ne va pas aller jusqu’à dire que l’on confondait avec la défense des Suns, mais presque. Combien de fois Klay Thomspon a été oublié sur le jeu en transition des Warriors ou en sortie d’une mêlée d’écrans ? Ne comptez pas, vous en avez pour la journée. Si un sniper comme KT, connu pour être un pur catch and shooter, a pris 16 tirs du parking, c’est qu’il devait être bien ouvert ou alors pas assez collé. Ok, il y a beaucoup de problèmes à gérer lorsque l’on affronte les Warriors, mais laisser la torche humaine Thompson tout seul n’est peut être pas la meilleure solution. En tout cas, il faudra vite remédier à cela lors du Game 2 où Trevor Ariza devra faire gaffe à ne pas prendre trop de fautes comme il l’a fait lundi. 5 au total en début de troisième quart, dont 2 en une minute, ont privé les Rockets d’un des trois soutiers qui doivent s’occuper de Kevin Durant. Ce dernier n’a d’ailleurs pas été gêné par ses gardes du corps. P.J. Tucker, solide mais trop petit, s’est pris 50 tirs sur le dessus de son crâne tout lisse, tout comme le duo Harden-Paul qui en a eu pour son grade. Bizarrement, celui qui a le mieux défendu sur KD est Clint Capela, mais quand le Cupcake est comme ça, il n’y a rien à faire.

Les Rockets ont chaud aux fesses en ce Game 2. Une deuxième défaite à la maison serait une véritable offrande pour les Warriors qui auraient à cœur de terminer le boulot dans une Oracle Arena chaude comme une baraque à frites.


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