Quand Kelly Olynyk éliminait les Wizards des Playoffs : un Game 7 d’anthologie pour Legolas

Le 19 avr. 2018 à 17:25 par Emile Gillet

Kelly Olynyk
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Les grands joueurs répondent toujours présents en Playoffs et la règle marche aussi avec Kelly Olynyk qui souffle ses 27 bougies aujourd’hui. L’excuse parfaite pour revenir sur ce fameux soir du 15 mai 2017 où il a détruit les Wizards pour permettre à Boston de se hisser jusqu’en finale de Conférence pour la première fois depuis 2012.

Au milieu de tous les sweeps qui nous ont été proposés pendant deux mois, la série entre les Celtics et les Wizards est sûrement la plus mémorable des derniers Playoffs en NBA. Et pour cause, la tension était à son paroxysme avec en jeu une place en finale de Conférence pour tenter sa chance contre les Cavs. Ainsi, la série est allée jusqu’au bout du suspense, au septième match, après que la chaque franchise ait remporté tous ses matchs à domicile. Au TD Garden, les Celtics font tout de même office de favoris, grâce à un collectif soudé. La profondeur de cette équipe (Thomas, Bradley, Crowder, Horford, Green, Smart, Brown, Rozier et Olynyk) contrebalance avec les individualités des Wizards, John Wall et Bradley Beal en tête. Oui mais voilà, là où les Wizards se reposent en partie sur leur duo d’attaque, les Celtics disposent d’un paquet de facteurs X. En l’occurrence, Kelly Olynyk fut celui du Game 7. Dans le premier quart-temps, le Canadien met cinq points en sortant du banc, ce qui fait mal à Washington, dominé de trois points 23-26. C’est cette différence entre les deux bancs qui a permis à Kelly Olynyk de s’exprimer. Ainsi, il domine encore la second unit de la Maison Blanche en marquant sept points supplémentaires dans le second quart-temps. Malgré cela, le cinq des Wizards est prolifique, et le match reste très serré à la mi-temps (55-53).

Voyant que l’impact de son pivot est important, Brad Stevens décide de lui faire débuter le dernier quart sur le parquet, pour profiter de sa forme et de son spacing. Dans le jargon, c’est ce qu’on appelle du coaching gagnant. Au poste ou en pick-and-roll, l’intérieur au look de metalleux prend la mesure de Marcin Gortat grâce à ses mains et sa mobilité. Il va chercher des lay-ups, des lancers-francs, et tire même du parking quand le Polonais est en retard sur les écrans. Les flèches tombent de tous les côtés et ses 12 points en quatre minutes mettent ses coéquipiers sur orbite (110-100 à trois minutes de la fin). Les efforts de John Wall et Bradley Beal n’y pourront rien, Legolas les a totalement outplay. A lui seul, il a mis 26 points (dont 14 dans le dernier quart-temps), contre seulement 5 pour le banc des Wizards. Ce match montre à quel point le natif de Toronto peut prendre feu, et ce, même en Playoffs. Le laisser n’est en aucun cas une solution, les Sixers en ont d’ailleurs fait les frais au Game 1 où il a planté 26 points dans la défaite des siens.

La question que tout le monde se pose est la suivante : Kelly Olynyk va-t-il prendre feu ce soir ? Nul ne peut le prédire, mais la seule certitude, c’est qu’avec l’absence probable de Joel Embiid, il risque d’avoir un gros temps de jeu ce soir pour faire mumuse dans la peinture et même derrière l’arc !


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