Les Warriors écrasent Miami et sweepent donc la Floride : 49 points d’écart en 2 matchs, ça fait mal

Le 04 déc. 2017 à 05:31 par Bastien Fontanieu

Warriors curry durant
Source image : NBA League Pass

Pour boucler le trip en Floride et donc dire au revoir aux plages de la région, les Warriors n’ont eu aucune pitié pour un Heat pourtant chaleureux à la maison : 123-95 au final, avec la branlée infligée à Orlando c’est ce qu’on appelle un passage coup-de-vent.

La punchline était de sortie, et Steve Kerr le savait parfaitement bien. Avec un groupe jeune, champion en titre et sans véritable inquiétude à avoir, tous les signes étaient au vert pour que KD et sa bande se mettent minable ce weekend. Le calendrier avait d’ailleurs assez bien fait les choses : vendredi soir à Orlando, pas de match le samedi, dimanche à Miami, comment ne pas faire une Gérard ? La tentation était forte, mais les souvenirs de l’an passé l’étaient tout autant. Dion Waiters héroïque au finish, Miami qui s’impose, un rendez-vous donné pour l’année suivante, et cette fois Curry et compagnie avaient remplacé la vodka par de l’eau courante. Après avoir donc massacré le Magic (133-112), Steph avait gardé son poignet au calme pour l’American Airlines Arena, et l’animal se lâchait dès le premier quart. Seize pions pour bibi, le Heat qui répond coup pour coup, comme l’impression qu’il va falloir faire un peu plus que transpercer des filoches ce dimanche. Le step up sera des deux côtés du terrain, dès la sortie de la première mi-temps, avec un 37-17 sous forme de coup de massue pour Goran Dragic et ses potes. Abattu par la violence du run, sous les assauts de Durant notamment, Miami ne pouvait suivre. Un match plié en trois quart-temps seulement ? Oui, c’est devenu un classique même, du côté de Golden State.

Alors certes, l’expulsion de Shaun Livingston en faisant front-contre-front avec l’arbitre n’était pas la meilleure des images à conserver, on en parlera d’ailleurs en détail dans un autre papier, mais là n’était pas le plus important. Non, le majeur qui était le plus tendu s’adressait à la Floride dans son ensemble, balayée par cette armée incroyable venue d’Oakland. 49 points d’écart en deux matchs, 78 passes décisives, contrôle total et sourires omniprésents, du jeu de champion. Et c’est bien ce champion qu’on attend, justement, maintenant que le brouillard du début de saison s’est dissipé. Chouettes furent les départs de quelques cylindrées, sauf qu’une hiérarchie doit être réinstallée et les Dubs ont plutôt intérêt à s’accrocher car Houston n’a pas prévu de se calmer d’ici peu. Les prochaines retrouvailles ? Dans un mois pile-poil, le 4 janvier prochain dans le Texas. Jusque là, on pourrait avoir droit à une vague made in Golden State, durant laquelle personne ne peut véritablement tester l’écurie californienne. Les pépins physiques sont pourtant présents, chez les cadres comme les remplaçants, mais Kerr et son staff souhaitent-ils laisser les Rockets prendre un peu de distance au classement ? Pas sûr. Même si la santé du groupe est ce qu’il y a de plus important, nul ne doute que le coach des Warriors voudra avoir le number one spot au moment où les Playoffs débuteront, et cela passera par une série de victoires comme Celtics et Cavs ont déjà eu cette saison. Le message a en tout cas été donné après les bredouilles chez les Lakers.

Mettre des branlées, les Warriors en sont les spécialistes depuis quelques années. Mais le faire sur une longue période, cela reste encore à voir cette saison. Trois victoires en poche, deux impressionnantes de domination, on passe à quatre ce soir ? Direction New Orleans pour le savoir.

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