Michael Carter-Williams touche le fond : même les Bulls en reconstruction ne veulent pas de lui…

Le 28 juin 2017 à 12:18 par Bastien Fontanieu

Michael Carter-Williams
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Il y a des joueurs qui abordent l’été avec le sourire, et d’autres qui se demandent s’ils seront encore en vie vers le mois de septembre. Michael Carter-Williams est dans le second groupe, malheureusement…

Pauvre Michael. Alors que sa première saison était prometteuse chez les grands, il est aujourd’hui au bord du pétage de plombs. Formé à Syracuse, le meneur débarquait en NBA avec un jeu polyvalent et excitant, le trophée de Rookie de l’Année tombant entre ses mains sur la saison 2013-14. Oui, ce n’était qu’il y a trois ans. Sauf qu’après une demi saison supplémentaire chez les Sixers, MCW était transféré à Milwaukee pour y jouer sous les ordres de Jason Kidd. Une belle idée sur le papier, malheureusement peu fructueuse puisque les Bucks vivaient une sale saison dans le Wisconsin. Et parce que ce n’était pas assez relou ainsi, Carter-Williams se faisait une nouvelle fois transférer, cette fois-ci chez les Bulls. Nous étions en début de saison dernière, Milwaukee récupérait Tony Snell et un paquet de TUC dans l’échange, pendant que le meneur s’installait dans l’Illinois. Quelques pépins physiques plus tard, un coach en plein doute et un vestiaire borderline, MCW terminait sa saison comme les deux précédentes, c’est-à-dire la tête entre les jambes. Sauf qu’encore une fois, ce n’était pas assez badant ainsi, il fallait en rajouter une couche, histoire de ponctuer une dernière fois la chute libre vécue par le pauvre garçon. Cela tombe bien, le point d’exclamation est tombé cette semaine.

Le management des Bulls dirigé par John Paxson a affirmé qu’une qualifying offer ne serait pas proposée à Michael Carter-Williams, faisant de lui un agent-libre cet été. Et quand on sait que Chicago a entamé une grosse reconstruction, se prendre un stop par ce genre d’équipe est une grosse claque sur la joue droite. On va la faire rapidement, car cela fera moins mal ainsi : Jerian Grant, Kris Dunn, Rajon Rondo et Cameron Payne sont les meneurs actuels pour les Bulls la saison prochaine. Voilà la concurrence que MCW n’a pas pu dépasser, voilà la ligne arrière que Chicago pourrait se manger à la rentrée. Un quatuor des plus impressionnants, surtout lorsqu’on regarde les pourcentages au tir. Mais pour en revenir au dossier Carter-Williams, c’est à se demander s’il aura sa place dans une franchise la saison prochaine. Normalement, oui, grâce à son CV et son jeune âge, mais dans une NBA de plus en plus tournée vers le tir extérieur, avoir “La bétonneuse” comme surnom n’est pas ce qu’il y a de plus rassurant.

On souhaite donc bon courage à Michael Carter-Williams, mais en séchant nos larmes. Car lorsqu’on voit la trajectoire de sa carrière, on se demande où finira-t-elle dans deux ou trois ans…

Source : ESPN