Champion : C.J. McCollum explique les galères des Blazers sans utiliser le mot “défense”

Le 23 déc. 2016 à 08:55 par Bastien Fontanieu

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Source image : Lorraine-forumactif

Avec 8 défaites sur les 9 dernières rencontres dont certaines clairement honteuses compte-tenu des ambitions dans l’Oregon, les Blazers sont au fond de la piscine et tentent de trouver des solutions.

Il suffisait de voir le match de ce mercredi, contre Dallas, pour comprendre les galères vécues par Terry Stotts et son coaching staff en ce moment. Démontés par des Mavs pourtant pas fameux en première mi-temps, les soldats de Portland se faisaient tirer les oreilles à la pause et entamaient un comeback ultime après la pause. Bien dans l’idée, mais cheum dans l’exécution, puisque les visiteurs tenaient bon jusqu’au buzzer et repartaient victorieux du Moda Center. Fuck. Encore une défaite stupide, une défaite qui aurait pu être évitée, et qui enfonce les Blazers dans leur prise de tête actuelle. Comment un groupe aussi solidaire, aussi prometteur après avoir tant montré l’an dernier, peut-il soudainement proposer autant d’irrégularité et d’indiscipline ? Comment faire pour remettre la machine en route, retrouver des standards dignes de Damian Lillard et ses potes, puis effacer le merdier imposé sur ces deux premiers mois de compétition ? La question a été en partie posée au bras-droit du sniper, un certain C.J. McCollum qui assure lui aussi sa production offensive personnelle. Et c’est Sirius XM Radio qui a eu droit à un avis tout à fait particulier, comme vous pourrez le voir ci-dessous.

J’aimerais pouvoir mettre mon doigt sur le problème et expliquer ce qui se passe, mais je ne suis pas du genre à vouloir trouver des excuses. On a beaucoup joué en déplacement et ça a créé pas mal de fatigue sur ce mois de décembre. Sur plusieurs rencontres, on menait au score puis on a mal terminé ou mal exécuté en fin de match. C’est frustrant car on est sur 8 défaites en 9 matchs et y’en a bien 4 ou 5 qu’on aurait dû gagner car on mène. Celui à Sacramento par exemple, on a 12 points d’avance dans le troisième quart-temps, c’est un match qu’on doit boucler. Milwaukee pareil, Indiana on mène de 20 points, on finit pas comme on devrait le faire. C’est frustrant et ça crée surtout un effet boule de neige, car en fin de match quand ça ne va pas dans notre sens on fait des erreurs, des fautes. Tout ce que cela demande, c’est une victoire pour redresser le navire et changer l’état d’esprit.

C’est nous, ou bien il manque un terme crucial dans cette citation ? Attendez, oui c’est bien ça : la défense ! Il est quasiment impossible de parler des Blazers de ce début de saison sans mentionner le mot défense, avec un doigt au fond de la gorge et la tête penchée au-dessus de la cuvette. Des performances collectives tellement affligeantes que certains se sont régalés, dernier client en date un certain DeMarcus Cousins, dont la balade s’est terminée avec 55 points et 13 rebonds. Bien évidemment, McCollum n’a pas tort : sur le long-terme, son équipe doit grandir et mieux apprendre à finir les matchs. Mais comment pouvoir envisager le verrouillage d’une rencontre… sans pouvoir stopper l’équipe adverse ? Les Blazers ont assez de puissance offensive pour pouvoir tenir un ping-pong brûlant dans la Ligue, mais dès que la défense d’en face se resserre un peu et qu’il faut répondre avec la même idée, y’a plus personne. On préfère prévenir les plus sensibles, les points encaissés par Portland sont choquants sur les dernières rencontres jouées : 132, 135, 126 et 96 (dont 62 à la pause pour Dallas), comment espérer remporter la moindre matchup ainsi, difficile à dire.

On espère donc que l’arrière se donnera un peu plus dans sa propre moitié de terrain et qu’il verra l’impact que cela aura sur ces fameuses fins de rencontres, car tant que les Blazers continueront à jouer ainsi, McCollum pourra être étonné tous les soirs.

Source : Sirius XM Radio


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