Sixième homme de l’Année : zoom sur les 15 piles qui vont dynamiter les bancs cette saison

Le 07 nov. 2016 à 16:21 par Bastien Fontanieu

Sixième homme
Source image : YouTube

C’est un des trophées préférés du peuple, car il rend hommage à un joueur voué à exciter le public. Et chaque année, un remplaçant de luxe booste son équipe en produisant une saison remarquable en sortie de banc. Qui viendra faire de l’ombre à Jamal Crawford ? Et qui pourrait devenir idéal dans son nouveau rôle ?

Récompensé à trois reprises sur les sept dernières saisons, et deux fois lors des trois dernières campagnes, le professeur de danse de Los Angeles sera encore une fois tout en haut des favoris grâce à ses performances quotidiennes et la situation de son équipe. Mais si Crawford sait qu’il pourra présenter un dossier convaincant à l’approche du printemps, d’autres piles ont prévu de faire du sacré bruit cette saison, grâce à des responsabilités accrues et une confiance maximale. On regarde tout de suite les 15 qu’il faudra suivre impérativement, divisés en 3 groupes assez faciles à retenir.

Les cinq attendus de pied ferme

# Jamal Crawford – Le tenant du titre

  • La définition du Sixième homme. Déjà vainqueur à trois reprises dans sa carrière, récompensé par un fat contrat et toujours autant responsabilisé, Jamal aura les statistiques, le bilan et bien évidemment la campagne qui ira avec. Merci, le Doc ! Attention tout de même à un corps qui va commencer à tousser, et à des votants qui se lassent.

# Andre Iguodala – Le couteau-suisse

  • Bien moins hype que l’an dernier, lorsqu’il rendait fou ses adversaires en maintenant le niveau de son équipe pendant que les starters se reposaient, Iggy aura cependant un rôle encore plus important avec un banc des Warriors qui a pris un coup dans l’aile. On surveillera avec bonheur ses double-pas en contre-attaque, mais surtout son épanouissement dans l’équipe car on a déjà vu que Golden State allait devoir compter bien plus sur ses remplaçants.

# Marcus Smart – Le pitbull

  • Du coeur, des poumons, des couilles, une défense de fer et cette capacité à dynamiter un banc grâce à son énergie inépuisable, Marcus pourrait être le chef du banc vert et sachant que Boston sera dans les hauteurs de l’Est, bonjour le dossier solide. Surtout que l’an passé, Evan Turner occupait la place de patron dans le second unit, mais cette fois les coussins ont été placés pour Smart.

# Patty Mills – La gâchette

  • Ciao Manu, hello Patty ! Pendant des années, le rôle de lapin Duracell était réservé exclusivement à l’Argentin, mais avec une retraite qui approche et un Mills en grande forme, c’est l’Australien qui est désormais envoyé pour faire basculer une rencontre. Toujours aussi fun, de plus en plus responsabilisé avec un Tony Parker également fatigué, attention au lutin dont la cote pourrait grimper.

# Terrence Ross – Le pétard ambulant

  • Jamal Crawford de l’Est ? En moins smooth balle en main, évidemment, mais pour une équipe de Toronto qui sera tout en haut du classement puis demandera un bombardement quotidien, T-Ross est parfait dans son rôle. L’an passé, Bismack Biyombo et Cory Joseph tiraient la couverture mais c’est Terrence qui pourrait vite faire boom cette saison. Gros client, il faudra surveiller ses stats.

Les cinq qui pourraient faire du bruit

# Enes Kanter – Le bûcheron

  • Les statistiques seront là, son image de booster aussi et son importance n’est plus de l’ordre du débat. Cependant, Enes pourra-t-il remporter ce titre, si le Thunder gagne nettement moins de matchs que l’an dernier ? Toute la question est là, car on sait que Kanter va poser du double-double, mais si OKC est moins sanglant au finish…

# Allen Crabbe – Le crustacé

  • Payé une fortune à Portland pour rester dans la région et booster le banc de Terry Stotts, Monsieur Pinces est un gros client qui a montré sa place dans la Ligue l’an dernier et n’a pas prévu de partir de sitôt. Ce sera lui ou Evan Turner, mais un membre des Blazers sera bien placé et on est plutôt du genre à parier sur Krabby.

# Nikola Mirotic – Le barbier

  • La question autour d’une titularisation a vite été ensevelie par Fred Hoiberg, qui a finalement installé Threekola dans son meilleur rôle, celui de sniper en sortie de banc. Avec Doug McDermott à ses côtés, il fera des cartons offensifs et pourra retrouver la hype de sa saison rookie, mais quid du bilan de Chicago ? Et d’un possible transfert, aussi…

# Rodney Stuckey – Le rappeur

  • Fifty est blessé en ce début de saison, ce qui cause d’ailleurs certains soucis de production sur le banc de Nate McMillan. Mais qu’on ne s’y trompe pas, le chef des remplaçants reste Rodney, en attendant de voir si Monta Ellis ne viendra pas le rejoindre prochainement. Numériquement il sera solide, le bilan de son équipe aussi, c’est une question de hauteur individuelle et collective avec lui.

# Joe Johnson – L’ancien

  • Difficile de trouver un joueur qui se sépare du lot à Utah, tant le banc est profond. On est tentés par Boris et on n’a pas envie de se justifier, on est tentés par Trey Lyles dont les progrès sont excellents depuis quelques mois, de même pour Exum et Mack, mais c’est peut-être Joe qui va déterminer la saison du Jazz en apportant ses points dans le money-time et un silence qui colle parfaitement à l’image de sa franchise.

Les cinq qui vont nous faire marrer

# Lou Williams – Le polygame

  • Finis les pépins aux genoux, les galères sous Byron Scott et les pieds qui traînent. Le sniper a envie de retrouver ses standards de l’époque Raptors, et comme on peut le voir depuis le début de saison c’est toute une équipe qui prend son pied. Responsabilisé comme avant et surtout bombardé dans le siège de daron de son équipe, il régale. Lou-Will, Lou-Oui.

# Bismack Biyombo – Le contrôleur

  • Après une campagne fabuleuse à Toronto, marquée par des Playoffs bien médiatisés, Bibiz intègre la rotation d’Orlando et sera toujours aussi fun à regarder lors de chaque entrée sur le terrain. Pour le moment, Frank Vogel a l’air de vouloir garder Ibaka et Vucevic dans son cinq, c’est tant mieux car Biyombo excelle en sortie de banc.

# Brandon Knight – Le mécontent

  • C’est une décision qu’il n’apprécie pas, mais qui pourrait totalement redorer son image. Verrouillé sur le banc des Suns depuis le début de saison, Brandon lâche toute sa haine sur le parquet lors de chaque match et ce sont donc de grosses stats qui sont envoyées pour le plus grand plaisir d’Earl Watson. Le bilan collectif ne sera pas là, mais individuellement attention.

# Brandon Jennings – Le sauveur

  • La pré-saison a servi d’avertissement pour le reste de la Ligue, le gaucher est prêt à foutre le feu au Madison Square Garden et ses premières performances le prouvent. Fondamental pour les Knicks et poussé par la hype, il dépendra du bilan des siens. On a envie de le mettre dans les favoris, mais ce sera compliqué s’il a du mal à aller en Playoffs.

# Eric Gordon – Le miraculé

  • Dans un système Mike D’Antoni qui a déjà fait des merveilles chez les snipers un peu rouillés (coucou Jason Richardson, coucou Landry Fields), Rico pourrait retrouver des standards honnêtes si ses genoux le laissent tranquille. Feu vert du parking, il cartonne déjà depuis 10 jours et laissera prochainement sa place au retour de Pat Beverley..

On pense à d’autres joueurs qui auront aussi à coeur de se faire remarquer, comme Thabo Sefolosha, Wilson Chandler ou Mirza Teletovic, mais pour le moment on va partir sur ces 15 piles et voir laquelle tiendra le plus longtemps. Un favori selon vous ?


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