Au bon endroit et au bon moment : Brad Stevens sait que ses joueurs vont faire de Jaylen Brown un homme

Le 21 sept. 2016 à 19:22 par Giovanni Marriette

Jaylen Brown

En atterrissant à Boston avec son étiquette de n°3 de la Draft, Jaylen Brown s’en sort très bien. Tout d’abord car le bonhomme aurait très bien pu se retrouver à galérer quelques années à Brooklyn, mais aussi car il aura à sa disposition dès sa saison rookie toute une horde de teammates bien décidés à lui apprendre la vie. Va falloir être costaud mon Jaylen, mais c’est comme ça que ça se passe dans le Massachusetts.

Brad Stevens l’a d’ailleurs annoncé, les “vétérans” de son équipe ne se gêneront pas pour offrir à Jaylen un apprentissage accéléré des rudiments de la vie. Du genre comment manger du sang sans s’en mettre partout, comment casser un nez en scred ou encore comment faire sortir un joueur de son match à base de fourchette ou d’olive dans le dos des refs :

Je pense que Jaylen est dans une bonne situation pour apprendre et progresser car il arrive dans une équipe où les joueurs à son poste vont tout faire pour le mettre en difficulté à l’entraînement. Et ils le feront de chaque côté du terrain. Que ce soit Jae Crowder ou Avery Bradley dans les ailes ou Jonas Jerebko ou encore Jae à l’intérieur, toutes les match-ups seront difficiles pour lui. Et c’est la meilleure façon d’apprendre pour Jaylen.

Brad Stevens a affirmé récemment qu’il souhaitait voir son nouveau joyau défendre à terme sur au moins deux ou trois postes et le simple fait d’imaginer un cinq avec Avery Bradley, Marcus Smart, Jaylen, Jae Crowder et Al Horford peut d’ores et déjà commencer à faire flipper quelques coachs… A seulement 19 ans, l’ancien étudiant de California est donc tombé in the right place at the right time, au milieu d’une bande de dégénérés capables de faire craquer n’importe quel attaquant de la Ligue. Et si on ne sait pas encore vraiment quelle utilisation le coaching staff va privilégier avec son petiot, arguons pour commencer que ce dernier sera bien entouré pour ses grands débuts dans le monde adulte. Avec des mecs comme Crowder, Bradley ou Smart dans l’aile ou Jerebko et Amir Johnson dessous, le gamin sait qu’il aura du répondant à l’entraînement et les conseils qu’il faut pour progresser au niveau de l’intensité et du fighting spirit. Comme si les Celtics en avaient besoin.

On saura en tout cas très vite de quel bois se chauffe J.B., lui qui n’obtiendra probablement pas un temps de jeu énorme lors de sa première année mais qui pourra au moins profiter des astuces de renards bodybuildés que sont ses futurs coéquipiers. On a le bizutage qu’on mérite.

Source texte : masslive.com

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