A deux ans de la quille, Dirk Nowitzki prévient : sa tournée d’adieu ne sera pas une fête de la saucisse

Le 20 sept. 2016 à 11:53 par Giovanni Marriette

Dirk Nowitzki dallas mavericks

Après les départs à la retraite récents de Tim Duncan et de Kobe Bryant (faîtes pas vos fragiles, faut passer à autre chose les gars), Dirk Nowitzki fait partie de ces derniers “vieux” encore en place en NBA. Et si la légende vivante des Mavs a re-signé cet été pour deux années qui devraient fort logiquement être ses dernières, le moment où la carrière du Wunderkind s’arrêtera commence doucement à être un thème qui revient sur le tapis de temps en temps. Interrogé à ce sujet par Sportsday, Dirk s’est confié sur la manière avec laquelle il voyait les choses et une chose est sûre, il n’y aura pas de farewell tour à l’Allemande.

Car c’est un homme discret le Dirk, et même s’il aime de temps à autre mettre un chapeau et prendre une guitare pour faire le pitre, ce n’est pas le genre de la maison d’attirer toutes les lumières sur lui :

Vous savez, j’ai adoré la manière avec laquelle Kobe s’est retiré. Finir sur un match à 60 points ? Ça lui ressemble tellement ! Toute la salle debout durant l’intégralité du dernier quart, c’était tellement fun à regarder… Mais je suis plus un mec “à la Tim Duncan”. Un mec plus calme, qui n’a pas besoin de toutes ces lumières. Mais je n’annoncerai peut-être pas non plus ma retraite avec un simple e-mail comme Tim. Je pense que c’était peut-être un peu trop discret. Il y aura probablement une petite conférence de presse, je n’en sais rien et à vrai dire, je n’ai pas vraiment envie d’y penser maintenant car cela arrivera assez vite. J’ai juste envie de profiter de ces deux dernières années.

Pour ceux qui connaissent un peu la bête, rien d’étonnant. On sait Dirk Nowitzki taiseux, à des années lumières d’un Kobe qui aura cristallisé l’attention de la Terre entière d’octobre à avril la saison passé malgré des performances en dents de scie. Pas de concert d’adieu donc, pas de choucroute géante en avril 2018 à l’American Airlines Center, pas de show des Tokyo Hotel ni de défilé de Claudia Schiffer à la mi-temps. De grandes chances qu’il se prenne une cuite phénoménale le Dirk, mais ce se fera dans l’intimité et sûrement pas en direct sur Périscope. Mais d’ici-là de l’eau aura coulé sous les ponts et Dirk Nowitzki se sera peut-être bien rapproché de Wilt Chamberlain ou Michael Jordan au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire de la NBA, de quoi mine de rien donner des idées de fiesta à Mark Cuban dans un an et demi…

Une seule chose à faire d’ici-là, profiter de Dirk. Que l’on soit fan des Mavs ou pas d’ailleurs. Et pour la teuf on peut aussi s’en occuper, entre deux soirées chez Gérard et un tour à la friterie avec Babac.

Source texte : cbssports.com

Source image : mavs.com