Fiasco Report : Larry Sanders dit avoir perdu confiance dans le staff des Bucks après sa blessure à l’oeil…

Le 02 sept. 2016 à 19:48 par Tarik

Comme souvent dans une histoire qui finit mal, c’est après l’orage que les langues se délient et pointent les vraies raisons du conflit. Larry Sanders a déclaré que s’il avait refusé de rejouer après sa blessure, c’est parce qu’il flippait pour sa santé… Are you serious ?

Larry Sanders s’est blessé à l’oeil en février 2014 pendant un match face aux Rockets. Une fois soigné, il refuse les analgésiques prescrits par le doc et rentre chez lui se reposer comme le lui demande le staff. Pourquoi avoir refusé les médocs ? Parce qu’il craignait une addiction dit-il. L’affaire ne s’arrête pas là : “Spliff Larry” dit avoir craint d’être atteint d’une commotion et que les Bucks ne l’ont pas pris au sérieux…

Ils m’ont laissé dormir sur une table de massage avant de m’envoyer à la maison. Ils n’ont pas vraiment pensé que quelque chose clochait. Et le lendemain, je vois l’orbite sur mon visage.
Cet épisode entrait dans la boite à raisons pour lesquelles je devais partir d’ici. Pour ma santé. Je ne me sentais pas en sécurité avec eux (les gens de la ligue ou ceux de Milwaukee) après ça.

Du genre anxieux, le joueur a un temps déclaré souffrir de dépression. Il faut donc prendre ces accusations avec prudence et rappeler que sa retraite anticipée est le fruit de plusieurs facteurs, dont celui qu’il raconte

J’ai ressenti que si quelques chose devait m’arriver, je ne serais pas correctement pris en charge. Je ne serais pas correctement diagnostiqué et qu’ils passeraient à coté de choses qui m’obligeraient à retourner consulter. Ils ne prennent pas la peine de poser la question.

Est-ce la weed ou le bon sens qui parle ? Nul, mise à part les concernés, ne peut en être certain. Ce qui est sûr en revanche, c’est que son refus de prendre les analgésiques n’a pas aidé son oeil à se remettre d’aplomb. Et que sa crainte d’ajouter une addiction, si elle est réelle, témoigne d’une psychose qui doit être coton à gérer quotidiennement. C’est peut être ceci qui a poussé les dirigeants des Bucks à ne pas insister…

À seulement 27 ans, et après avoir négocié un buy out en acceptant de s’assoir sur plusieurs millions de dollars, l’intérieur semble avoir tué tout espoir de retour. Un gâchis énorme. Sanders est un pivot mobile qui pouvait rendre de sérieux services des deux cotés du terrain.

Source : basketball.realgm.com

Source image : sportsexycool.com


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