DeMarcus Cousins “ne comprend pas” la free agency des Kings : pourtant c’est pas mal pour une fois hein

Le 20 juil. 2016 à 05:50 par Giovanni Marriette

Actuellement en pleine préparation pour les Jeux avec Team USA dans le but de manger chaque pivot tout cru et sans mâcher, DeMarcus Cousins en a profité pour s’épancher deux minutes sur l’été de sa franchise. Et comme d’habitude, DMC n’a pas fait les choses à moitié. Il aurait pou répondre “ça va” mais non, il ne peut pas s’empêcher de nous offrir du lourd dès qu’il voit un micro.

Si l’on a pu comprendre entre les différents scrimmages de Team USA que Mike Krzyzewski pourrait s’appuyer sur un starting five composé de Kyrie Irving, Klay Thompson, Carmelo Anthony, Kevin Durant et DeMarcus Cousins (ça passe même pas les poules cette affaire), c’est lorsque le pivot des Kings a été interrogé sur le taf de sa franchise depuis le début de l’été que les micros se sont le plus ouverts, comme si on s’attendait désormais à chaque fois à une punchline dès que DeMarcus prend la parole. Il faut dire que son tweet lors de la Draft n’était pas passé inaperçu, même si l’un des patients les plus atteints du Psy TrashTalk s’en était défendu avec une sombre mais hilarante histoire de yoga :

Seigneur donne moi la force

Un tweet balancé le 23 juin quelques minutes après la draft de Georgios Papagiannis, jeune prospect grec fort intéressant mais 1) intérieur donc barré à Sacto par DMC ou Willie Cauley-Stein et 2) sélectionné avant Denzel Valentine ou Wade Baldwin, deux joueurs que l’on a d’ailleurs vu à leur avantage à Vegas. Un -peut-être- coup dans l’eau néanmoins rattrapé quelques minutes plus tard avec le choix de récupérer Skal Labissière, nettement plus sexy que son collègue de promo, et Malachi Richardson, jeune joueur brillant sorti de Syracuse et aperçu récemment… sur SnapChat avec des oreilles de chien. Mais que pense DeMarcus Cousins de la free agency de ses dirigeants ? Réponse ci-dessous, avec le phrasé désormais célèbre de notre bougon favori :

Je ne comprends pas vraiment ce qu’il se passe. Je contrôle uniquement ce que je peux contrôler, je les laisse faire leur boulot.

Même si Di-Aime-Si a rapidement et une nouvelle fois tenté d’éteindre le début d’incendie en assurant que la quote n’avait rien d’infamante pour ses dirigeants, le mot est lâché et donne sujet à réflexion quant au degré d’implication et de plaisir de Cousins chez les Kings. Pourtant, le pivot mangeur de défenseurs pourrait presque se réjouir des choix de son front office qui, à défaut d’enjailler la fanbase, apparaissent cette année un poil sages et réfléchis. Les Kings ont récupéré une tripotée de joueurs d’expérience et/ou de devoir (Afflalo, Barnes, Temple, Tolliver) et le seul fail que l’on peut éventuellement reprocher aux dirigeants californiens est peut-être de ne toujours pas avoir de véritable point guard pour driver l’équipe. En effet, Rajon Rondo est parti tâter du brouillard à Chicago, Seth Curry a quitté le groupe pour aller faire du rodéo à Dallas et Darren Collison est plus un très bon back-up qu’un titulaire en puissance et est de surcroît toujours dans l’expectative suite à une affaire sordide dont on ne parlera pas aujourd’hui car nous sommes de bonne humeur. C’est peut-être donc à ce niveau-là que ce bon DMC galère pour comprendre, alors que dans le même temps le reste du roster paraît plutôt équilibré à défaut d’être pétri de talent. Un groupe qui sera d’ailleurs probablement amené à changer puisqu’il se murmure que Rudy Gay pourrait partir faciliter l’attaque d’une autre franchise NBA tout bientôt. De quoi monter un trade judicieux et récupérer un meneur de métier ? Please les gars pensez-y, parce que là vous êtes en train de perdre votre leader…

Dave Joerger a en tout cas, comme prévu, beaucoup de boulot. Faire vivre ce groupe sur le terrain tout d’abord, mais aussi -et surtout- se mettre DeMarcus Cousins dans la poche, ce qu’il semble avoir commencé à faire. Le salut des Kings viendra de toute façon de là, par un comportement exemplaire de leur franchise player. Alors on va le laisser aller chercher tranquillement sa médaille d’or et qui sait, ça le rendra peut-être un peu plus zen. Et d’ici-là il aura peut-être même de nouvelles têtes à découvrir à son retour…

Source texte : nbcsports.com

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