Destination Free Agency – Eric Gordon : bye-bye le lot de consolation du trade de Chris Paul

À quelques jours de l’ouverture du marché estival, TrashTalk fait le point sur les principaux agents-libres de la saison. De Al Horford à Zaza Pachulia – le plus excitant de tous – en passant par Mike Conley ou Kevin Durant, la rédaction vous dévoile tout sur les tendances actuelles. Des plus sérieuses au plus loufoques, à vous de faire le tri.

Vingt-septième épisode avec Eric Gordon, qui cherche une franchise affiliée à un hôpital.

Poste : Arrière

Âge : 27 ans

Franchise : New Orleans Pelicans

Statut : Agent-libre sans restriction

Salaire 2015-2016 : 15,5 millions, dont une bonne partie par la Sécu. 

#On reste à la maison

Parfois, on est bien chez soi. Les petites habitudes, les lieux sont connus, le territoire marqué. Voilà pourquoi Eric Gordon pourrait décider de rester à la Nouvelle Orléans cet été…ou fuir !

Décembre 2011. Après le faux transfert de Chris Paul aux Lakers, le meneur de Nola part dans l’autre franchise de Los Angeles et la principale contrepartie est le champion du monde de 2010 Eric Gordon. Cinq saisons plus tard, les Pelicans doivent avoir l’impression d’avoir pris une grosse carotte tellement l’arrière a squatté l’infirmerie au lieu d’enfiler les paniers. Il a d’ailleurs plus scoré en trois ans aux Clippers que sur sa période pourtant plus longue en Louisiane. Autant dire que du côté des Pels, on ne prévoit pas de faire une offre au joueur qui pour sa part doit sûrement attendre un nouveau départ pour relancer sa carrière.

#On craque complètement

Comme son nom l’indique, la crise de la quarantaine touche les mecs de 40 piges. Mais en NBA, elle peut survenir bien plus tôt et aboutir à du grand n’importe quoi. Quelle idée farfelue pour traverser la tête d’Eric Gordon ?

Aucun craquage envisageable, à moins de lui offrir un gros contrat sur du long terme tant son passif au niveau des blessures vont calmer les ardeurs des franchises NBA. Qu’il est loin le Eric Gordon qui revenait d’une campagne triomphale avec Team USA pour envoyer 22 points de moyenne, même s’il séchait déjà 26 rencontres. Si une franchise lui propose mieux qu’un deal de deux ans avec une team option sur l’année ceux, c’est que le GM est sous l’emprise de la drogue. Il faut dire que le mec manque tout de même 35 matchs par saison depuis son arrivée aux Pelicans.

#Le pari TrashTalk

Entre un plan pépère consistant à rester à la maison et un craquage total, il existe un juste milieu. Celui sur lequel la rédaction de TrashTalk pose une petite pièce, car comme sur Tinder, on sent qu’il peut y avoir un match.

Si signer Eric Gordon sur le long terme parait impensable, faire un pari sur un an sans lâcher trop de thunes peut être un risque calculé qui porte ses fruits. On pense en particulier aux Hawks qui auraient un oeil sur lui et qui seraient tenté de lui offrir ce deal sur le court terme qui pourrait à la fois le relancer mais aussi apporter une potentielle plus value à l’équipe en complément de Kyle Korver au poste d’arrière. Une situation gagnant-gagnant, si bien entendu le joueur reste un minimum en bonne santé.

#Les autres options

C’est bien beau tout cela, mais il y a d’autres franchises en NBA. Et si notre boule de cristal s’est plantée, on aura l’air malin en oubliant une destination possible. Voici celles qui pourraient décider de miser sur Eric Gordon. Juste au cas où.

Plusieurs équipes pourraient avoir envie de faire une offre à Eric Gordon pour un prix d’ami. On le disait juste au dessus, un pari qui peut s’avérer payant. Les Knicks, qui devraient perdre Afflalo, pourraient se pencher sur son cas. Les Sixers, en manque cruel de talent sur les lignes arrières, s’interrogent sur la possibilité de le faire venir en Pennsylvanie. Pour sa part, Gordon serait prêt à faire des efforts pour aller aux Pacers, lui le natif d’Indianapolis.

La cote d’Eric Gordon est probablement au plus bas. L’occasion pour une franchise de faire un bon coup ? Pourquoi pas si l’arrière arrive à rester en bonne santé. Qui saura le garder en forme ?

Source image : Chris Nicoll-USA TODAY Sports