La Rédaction passe dans l’isoloir pour le Coach de l’année : ça se jouera entre Byron Scott et Steve Kerr
Le 20 avr. 2016 à 12:25 par Benoît Carlier
Alors que la NBA a déjà commencé à dégainer les vainqueurs des premiers trophées de la saison, la rédaction TrashTalk s’est pressée de passer dans l’isoloir pour désigner son favori pour les distinctions individuelles restantes. On commence tout de suite avec le titre de meilleur coach de l’année où le choix a été très dur entre Steve Kerr, Brad Stevens et Byron Scott.
> Alexandre : désolé pour Brad Stevens qui fait objectivement un boulot superbe avec les Verts de Boston mais qui n’a finalement fini “que” cinquième de l’Est pendant que l’escouade de Kerr posait un record historique au bout d’une saison maîtrisée comme jamais ce n’est arrivé en NBA (oui parfaitement, jamais). Il n’a pas été présent sur le banc pendant la première moitié de l’exercice mais il était bien là avec ses joueurs et derrière Luke Walton. Ces 73 wins sont le fruit du boulot monstrueux de Kerr depuis deux ans à GS qu’on le veuille ou non. Il aurait déjà dû être récompensé l’an dernier, le trophée ne lui échappera pas cette saison.
> David : il l’a eu dans le cul la saison dernière, peut-il encore se faire fister avec du verre pilé cette année alors que les Warriors ont battu le record des Bulls sous prétexte qu’il a manqué le début de la saison ? Si c’est le cas, le trophée doit aller à Brad Stevens selon moi qui qualifie bien les siens en Playoffs (mieux que l’an dernier) sans avoir un effectif de ouf. Mais bon 73-9 = COY, quitte à ce que Kerr le partage avec Walton bordel.
> Yohan : les candidats sérieux sont nombreux à tel point qu’un Pop a 67 victoires apparait à peine dans les discussions pour le Coach de l’Année. Mais comment ne pas le donner à Steve Kerr qui, même avec un demi saison de manqué, vient de réaliser la meilleure régulière de l’histoire. Stotts, Stevens et Joerger méritent beaucoup de crédit, mais ils n’ont pas choisi la bonne année. Gros niveau cette saison puisque des mecs comme Clifford, Spoelstra et Carlisle risquent de finir assez loin dans le vote en réalisant tous de grosses saisons. Kerr/Walton ou Kerr seul, peu importe il doit être récompensé.
> Ben : les votants aiment peut-être faire dans l’originalité mais comment ne pas sélectionner un homme qui tourne à 70-12 de moyenne lors de ses deux premières saisons sur un banc NBA ? Déjà oublié l’année dernière, le seul défaut de son dossier est d’avoir dû manquer trois mois de compétition pour des problèmes physiques. Mais la Ligue a décidé de lui décerner les victoires et les records glanés par son assistant alors elle doit assumer son choix jusqu’au bout. Si une saison à 73 W ne suffit pas à être reconnu comme le meilleur coach de l’année, alors je suis pour pousser la blague jusqu’au bout et élire Byron Scott pour un doublé historique après son titre de COY acquis en 2008.
> Bastien : le type va gagner 140 matchs en deux saisons régulières, et on va lui retirer le titre de Coach de l’Année parce qu’il avait… mal au dos ? Arrêtons les conneries deux secondes, et réglons la photo de famille : si Mike Brown et Scott Brooks ont remporté le trophée, Kerr devrait déjà en avoir 7 à l’heure actuelle. Domination, exécution, créativité, contrôle, records, style, gestion : la totale, et sans en faire des tonnes.
Les rédacteurs sont unanimes, le trophée ne peut pas échapper au cerveau des Warriors une deuxième fois d’affilée. Rendez-vous dans quelques jours pour voir si les experts de la Grande Ligue partagent le même avis ou s’ils ont été influencés par le lobbyisme de Doc Rivers qui lui avait permis de figurer parmi les favoris de nos prédictions maison en début de saison.
Source image : Kelley L Cox – USA TODAY Sports
