Plus que 5 : les Warriors s’échappent du piège Utah, même dos au mur GS a une solution..!

Le 31 mars 2016 à 06:24 par Bastien Fontanieu

Tout semblait aller dans le sens du Jazz ce mercredi, jusqu’à ce que le champion décide d’activer le mode Playoffs. Grosse défense, exécution offensive et expérience, les Warriors sont repartis vivants d’un match qu’ils auraient pu -et dû- perdre 100 fois (103-96).

Comment faire ? Sérieusement, comment faire pour mettre cette équipe à terre, elle qui semble constamment trouver la parade et souhaite achever le record des Bulls de 96 le plus tôt possible ? Sur le papier, tous les critères semblaient favoriser la bande à Rudy, du moins jusqu’à trente secondes de la fin. En effet, après un énorme trois points de Gordon Hayward et quelques possessions assez bien gérées par les poulains de Quin Snyder, Utah possédait trois petits mini micros points d’avance. I mean, même Curry loupait un lancer dans le money-time, histoire de rendre la défaite du Jazz encore plus cruelle. Car comme de nombreux fans l’ont malheureusement compris en 2016, posséder trois points d’avance contre Golden State représente plus ou moins un score à égalité, tant la qualité de tir des joueurs présents dans l’effectif surpasse la concurrence. Et ce qui devait arriver ? Arriva. Dans la normalité la plus totale. Un Curry bien doublé qui la ressort pour son Splash Bro, Klay Thompson loupe la première tentative mais reçoit une nouvelle chance et fait ficelle. Offrir à ces gars la moindre opportunité de rester vivants, et ils la prendront à deux mains en vous arrachant le coeur. Prolongation, on connaît la suite.

Car lorsque vous piquez la bête, vous vous exposez à des répercussions assez violentes en retour. Et dans les 5 minutes supplémentaires, c’est la défense qui haussera d’un ton, pour faire comprendre au Jazz comme au reste de la Ligue que tous les modèles sont négociables à Golden State. Un match ultra-offensif ? Parfait. Un grind sur demi-terrain ? Aucun problème. De l’exécution précise action après action ? Bitch please. Hier soir, Draymond Green a notamment régalé de par sa polyvalence des deux côtés du terrain, l’homme à la gueule immense représentant parfaitement le scénario de cette rencontre. Une demi-motivation générale, un back-to-back contraignant, mais une soif de vaincre qui ferait presque passer Kobe pour un démocrate bien soft, tant ces Warriors ne veulent pas perdre. Et pendant que certains parleront de l’arbitrage alors que ça fait plus de 30 ans qu’on connaît l’avantage perçu par le champion en titre, on préférera avancer le pion de Steve Kerr d’une case, avant le showdown face aux Celtics, à Oakland. Inutile de vous préciser qu’encore une fois, quel que soit le modèle proposé, l’entraîneur local trouvera une solution. Voilà ce qui se passe quand on possède des compétiteurs acharnés, des joueurs intelligents, des athlètes exceptionnels et des personnalités complémentaires. Même dos au dur, même dos au mur…

C’était peut-être le plus gros challenge de cette fin de saison pour les Warriors, eux qui rentreront à la maison pour y jouer certes Boston et San Antonio, mais avaient tout contre eux sur cette rencontre. La marque du champion, c’est celle de pouvoir trouver une issue, même quand tout semble fermé : plus que 5 victoires, avant que l’inévitable record tombe.

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Source image : NBAndo


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