Les Celtics toussent à mort : quatrième défaite de suite, défense absente, cornemuses brûlées…

Le 19 mars 2016 à 09:19 par Bastien Fontanieu

Celtics

C’est peu dire si l’ambiance est morose en ce moment, du côté du Massachusetts. Les revers s’enchaînent, les coups droits aussi, mais plutôt dans la gueule de Brad Stevens et ses hommes : alerte à Boston, la machine tousse à mort…

Il y a encore quelques jours, nous quittions les Celtics dans une optique optimiste, solide, ambitieuse et joyeuse. Le genre de série de succès à la maison qui transcende la NBA et ses fans, voyant du vert illuminer les réseaux sociaux aussi lumineusement que le TD Garden de Beantown. Malheureusement, depuis une grosse semaine, c’est plutôt du rouge qui inonde les rues de la cité, le sang coulant des yeux des supporters devant le dysfonctionnement d’une machine qui était pourtant si bien huilée. Quatre défaites de suite, quatre vilains matchs qui plus est, et dans un registre qui n’étonne personne lorsqu’on connaît le mode d’emploi de la cylindrée celte. Car depuis le début de saison, ce qui a été dit, répété et mentionné environ tous les matins au petit dej fût ceci. Avec tout le respect qu’on a pour Isaiah, Boston n’a pas de franchise player, il faut donc compter sur un effort collectif quotidien pour que le moteur tourne à plein régime. La moindre faille, et c’est tout un système qui peut flancher, bousculer les autres et ainsi rouiller la bête. Ce qu’on a notamment vu avec l’absence de Jae Crowder, lui qui s’est flingué la cheville et a dû quitter le groupe pour plusieurs semaines. Et alors que nombreux étaient ceux qui pensaient voir le prochain soldat prendre le relais, une chute mémorable a commencé pour les Celtics, dont on ne connaît point encore le lieu et la date d’atterrissage.

Une chute symbolisée par une défense en perdition, elle qui était menée par… Crowder en grande partie. Car même s’il est évident que des noms plus connus comme Avery Bradley ou Marcus Smart viennent immédiatement à l’esprit lorsqu’on mentionne la muraille celte, l’ailier désormais absent était une brique fondamentale sur laquelle se reposait Stevens. Brique qui n’a d’ailleurs pas été remplacée, laissant un trou assez énorme dans la défense locale. Et par conséquent, signe évident de ce pépin général ? Quatre revers durant lesquels les adversaires ont aisément dépassé la centaine de points, avec un high à 130 offert par le Thunder. Disons, pour faire simple, que la quatrième équipe défensive la plus chaude de la Ligue (en defensive rating) aura du mal à remporter quelque match qu’il soit si sa… défense est en vacances aux Maldives. Heureusement pour Boston et ses fans, un peu d’air sera offert dans les jours à venir. Non pas qu’on annonce tout de suite des succès haut la main et avec le sourire, mais un trio Sixers-Magic-Suns fait toujours du bien, lorsqu’on a la tête entre les genoux et le visage dans les paumes. Il faudra en profiter plus que jamais, car la suite sera nettement moins drôle, à la fois au niveau du programme comme de la concurrence à l’Est. Car si Brad Stevens ne trouve pas le parachute dès que possible ? Les Celtics pourraient s’écraser à quelques mètres d’une zone dont on n’aime pas parler, et qu’on appelle la sortie du Top 8…

Resserrer la défense et profiter du menu à venir serait une bonne façon de retrouver le sourire. Mais s’agit-il d’une solution sérieuse ou un simple verre d’eau pour calmer l’incendie ? C’est à l’entraîneur de nous donner la réponse, lui qui a longtemps été mentionné dans la course au Coach de l’Année.

Source image : Boston.com


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